C'est un article de Ouest France, intitulé "Immobilier : les 5 dépenses à bannir de ses relevés de compte pour obtenir un prêt" et qui a le mérite de revenir sur un sujet important.
La banque va vous accorder un prêt sous certaines conditions, notamment de « scoring » et vos dépenses seront passées au crible.
Certaines dépenses sont rédhibitoires ou peuvent dégrader considérablement les conditions financières que l'on vous proposera.
Dépense n° 1 : les incidents de paiement. Evidemment si vous avez des commissions d'intervention, des frais de rejet de prélèvement, des frais de lettre d'information préalable avant rejet de chèque ce sera mal engagé pour vous.
Dépense n° 2 : les crédits à la consommation et prêts revolving. Evidemment cela va venir réduire votre capacité d'emprunt. Plus grave, ces crédits sont généralement liés à la consommation en général, c'est ce que l'on appelle des prêts consommation non-affectés par opposition à un crédit voiture ou un crédit immobilier, ou encore un prêt travaux qui ont un objet spécifique.
Dépense n° 3 : les jeux d'argent. Tous les jeux en ligne, paris sportifs, poker en ligne peuvent être interprétés comme des comportements à risque.
Dépense n° 4 : les cryptomonnaies. Tout ceci est très volatil et peu apprécié des banques (sans jugement de valeur de ma part). Les crypto peuvent être perçues par certains algorithmes de scoring bancaires comme assimilables à des jeux d'argent.
Dépense n° 5 : le shopping. Si vous avez une facture en CB pour 100 euros de chaussures par mois, tout pas bien. Ou presque car tout est relatif. Si vous dépensez des sommes importantes en achats non essentiels (alimentation) vous pouvez être classés dans des catégories à risque de surendettement.
Dans les dossiers stratégies je vous explique comment organiser votre relation avec votre banque et notamment la gestion des informations que vous laissez ou pas à la disposition de votre établissement bancaire et comment faire.
Charles SANNAT
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