L'Europe rechute, le pétrole monte, l'Ukraine inquiète pour l'agence Reuters. « Après un rallye de cinq jours de l'indice paneuropéen Stoxx 600, les Bourses européennes ont terminé en baisse mercredi et Wall Street évoluait également dans le rouge à la mi-séance, l'impact d'une accélération du resserrement monétaire aux Etats-Unis et la perspective de nouvelles sanctions contre la Russie incitant les investisseurs à la prudence » ».
« Le risque d'une erreur politique augmente si la Fed resserre trop brutalement sa politique et finit par précipiter l'économie en récession », commente Andrea Cicione, responsable de la stratégie chez TS Lombard.
Il y a encore 24 heures les marchés saluaient par des hausses des actions l'idée que la FED allait remonter les taux encore plus vite pour lutter contre l'inflation…
Affligeant de courte vue !
« Les investisseurs ont également à l'esprit les incertitudes liées au conflit en Ukraine alors que le président américain Joe Biden doit prendre part jeudi aux sommets de l'Otan et du G7, avec à la clé de nouvelles sanctions contre Moscou, tandis que le président ukrainien Volodimir Zelensky a exhorté mercredi la France à défendre ses valeurs en Ukraine et les entreprises françaises à quitter la Russie ».
Et brusquement les marchés se souviennent que rien n'est réglé !
Que la guerre fait rage en Ukraine.
Que l'OTAN donne des armes aux Ukrainiens qui meurent sous les bombes russes, et l'armée russe qui voit ses soldats mourir sous les coups des Ukrainiens que nous armons.
Tout ceci est en train de tourner au bain de sang, et les Etats-Unis se battront, ainsi que l'Union Européenne, jusqu'au dernier Ukrainien s'il le faut.
Terrible.
Les marchés eux, sous estiment totalement le risque de démondialisation brutale liée à la guerre en cours pour… le nouvel ordre mondial.
Le pétrole remonte largement et dépasse les 120 dollars et se rapproche à nouveau dangereusement des 130 dollars le baril.
Charles SANNAT
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