Les marchés rassurés par la nouvelle guerre au proche-orient !

Non, ce n'est pas une blague, c'est un raisonnement dont seuls les marchés financiers arrivent à nous gratifier.

« L'Europe finit en forte hausse, optimisme sur les taux malgré les tensions au Proche-Orient » titre cette dépêche de Reuters.

En effet les bourses européennes ont terminé en nette hausse mardi, soutenues par les commentaires accommodants de responsables de la Réserve fédérale (Fed) malgré les tensions liées au conflit au Proche-Orient.

Les commentaires des responsables de la Banque centrale américaine ont soulagé les investisseurs et contribué à la détente obligataire aux Etats-Unis, la présidente de la Fed de Dallas, Lorie Logan, et le vice-président de la Fed, Philip Jefferson, plaidant tous les deux pour une approche prudente sur le coût de l'argent dans un contexte de forte hausse des rendement des emprunts d'État.

Mardi, le président de la Réserve fédérale d'Atlanta, Raphael Bostic, a contribué à l'optimisme, affirmant que la banque centrale américaine n'avait pas besoin de relever davantage les taux d'intérêt.

La ruée vers les actifs refuge, tels que le dollar, l'or et les obligations souveraines s'est en outre quelque peu calmée mardi, tandis que les prix du pétrole se sont repliés, dans un contexte marqué par les tensions géopolitiques trois jours après de l'attaque lancée par le Hamas sur le territoire d'Israël.

Un rapport de Bloomberg sur d'éventuelles nouvelles mesures de soutien économique en Chine a également alimenté l'optimisme. »

Bon voilà pour la séance du jour dont la hausse ne repose sur rien du tout mais qui a tout de même eu lieu, et n'oubliez pas que les marchés peuvent rester plus longtemps solvables que nous !

Si, pour le moment il est trop tôt pour savoir comment la situation va évoluer, il est évident que nous allons vers des secousses très fortes et une augmentation de la volatilité en fonction des évènements. Si l'arme du pétrole est utilisée, alors l'inflation repartira très largement à la hausse ce que les marchés n'anticipent pas, mais alors pas du tout et nous aurons sans doute un beau krach pour que la valeur des actifs se réajuste à la nouvelle donne.

Charles SANNAT