Onme demande souvent pour qui je « roule » ou quelle est ma couleur politique. Ma réponse est invariablement la même. Je ne roule pour personne et j'appartiens au parti du pragmatisme, de l'humanisme et de la vérité. Un parti qui n'existe pas évidemment et dont nous sommes de moins en moins nombreux à défendre les concepts. Des concepts dans lesquels nous pouvons néanmoins tous nous reconnaître.
Par pragmatisme je refuse donc toute idéologie. Ce n'est pas par « communisme » que je vais dénoncer encore une fois des inégalités sociales insupportables, mais bien par pragmatisme économique (car le système dans lequel nous vivons tous et duquel nous vivons presque tous fonctionne de moins en moins bien), par humanisme, car aucune personne normalement constituée ne peut considérer ce type de statistique comme acceptable, et par vérité car, la vérité, c'est que nous vivons un moment exceptionnel où le vol de l'ensemble des peuples par une petite oligarchie mondiale atteint des sommets jamais vus depuis les débuts de la révolution industrielle et des grandes conquêtes sociales.
Des dirigeants au service d'une caste et plus des peuples !
Peu importent vos convictions politiques. La réalité, celle que nous avons sous les yeux, en France comme ailleurs, est que les dirigeants censés veiller sur les intérêts de leurs propres peuples non seulement ne le font pas, mais surtout, se mettent au service d'une infime minorité de méga-riches.
Je me souviens à la libération de notre pays (enfin moi je me souviens de ce que j'ai lu dans les livres et de l'héritage social que nous avions reçu) le CNR le Conseil National de la résistance avait voulu mettre devant toute chose l'intérêt du peuple français. Les femmes devaient pouvoir voter, le droit de grève était reconnu, la sécurité sociale créée… bref, la politique était faîte pour les gens, pas contre les gens.
Aujourd'hui lorsque le « pédégé » d'Air-France s'exprime pour regretter que la France ne fonctionne pas comme le Koweït et n’embastille pas ses grévistes, nous ne pouvons pas ne pas voir que nous faisons face à une élite qui souhaite s'arroger 100% du pouvoir et 100% des richesses.
D'ailleurs nous n'en sommes plus si loin que cela.
Etats-Unis: les retraites de 100 patrons égales à celles de 50 millions de foyers, selon une étude
C'est une dépêche de l'AFP (un truc censé être sérieux et une source que l'on peut encore citer sans se faire taxer immédiatement de sale coco, de sale facho ou encore de sale complotiste).
« Cent dirigeants d'entreprises américaines, dont certains toujours en exercice, bénéficient de retraites égales à celles de 50 millions de foyers aux Etats-Unis, soit près de la moitié des familles du pays, indique une étude de deux groupes de réflexion publiée mercredi.
Au total, le bas de laine des 100 patrons américains jouissant des plus importants fonds de retraites s'élève à 4,9 milliards de dollars, assez pour recevoir près de 280.000 dollars par mois « jusqu'à la fin de leur vie », ont calculé le Center for Effective Government et l'Institute for Policy Studies.
Ce montant équivaut également aux sommes épargnées pour leurs retraites par les 116 millions d'Américains les plus pauvres, estiment ces deux centres de réflexion progressistes.
Bon certains s'en ficheront, et se diront qu'après tout, les 116 millions n'avaient qu'à bosser un peu plus histoire de devenir riches… certes mais c'est un raisonnement un peu court, pour plein de raisons mais si nous devions n'en retenir que deux ce serait les suivantes.
D'abord ceux qui affirmeront cela devant leur écran, vu de France et bénéficiant (plus pour très longtemps) de la sécu et de la retraite par répartition (plus pour très longtemps non-plus) seraient très certainement dans ces 116 millions s'ils étaient américains.
Ensuite, lorsque vous prenez une classe il n'y a qu'un seul premier de la classe. Si vous prenez tous les premiers de 20 classes différentes et que vous les mettez dans la même… il n'y aura à nouveau qu'un seul premier… nous sommes donc tous statistiquement condamnés à ne pas être premier…
Mais même sans cela, les choses étaient biaisées et injustes dès le départ. Je ne vous parle pas de l'égalitarisme à la sauce socialiste actuelle qui est un « isme » comme tous les autres, c'est-à-dire un totalitarisme en puissance.
L'égalité n'existe pas. La vie est intrinsèquement injuste. Je suis petit, moche et gros… du coup je réfléchis pour compenser. D'autres seront grands et beaux… et comble de l'injustice intelligents, c'est insupportable ! Certains seront brillants, d'autres besogneux, d'autres en bonne santé, ou encore d'autres en mauvaise santé ou souffrant de pathologies diverses et variées. La vie est donc par nature injuste et l'égalité n'existe pas par définition. En revanche ce qui existe ou qui peut exister, et je dirais même qui doit exister c'est l'égalité de traitement. Qui que vous soyez vous aurez le droit au même traitement.
Sauf que dans notre monde, le même traitement n'existe pas plus que celui de l'égalité…
« Selo leur étude, les grands patrons américains ont vu leurs retraites gonfler à la faveur d'une disposition spéciale qui leur permet de ne pas payer d'impôts sur les sommes épargnées pour leurs vieux jours.
Aucun plafond ne leur est imposé alors que les salariés lambda âgés de plus 50 ans sont limités à 24.000 dollars par an, affirme le document ».
On limite donc les avantages fiscaux pour les pauvres et le peuple, pas, pour les riches…
Warren Buffet disait que la lutte des classes était terminée car c'était sa classe sociale qui avait gagné. Il a parfaitement raison. Sauf que le corollaire de cette victoire est que le système actuel devient défaillant faute de combattants et de con-sommateurs solvables.
Préparez-vous, il est déjà trop tard ! Charles SANNAT Insolentiae signifie impertinence en latin Pour m'écrire charles@&# Pour écrire à ma femme helene@ins& également à ma lettre d'informations, c'est gratuit, donc ce n'est pas cher, vous pouvez aussi abonner vos amis, votre famille, ou pas? !!! C'est juste en dessous, le gros machin rouge qui ressemble à une flèche!!
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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