
C'est un article du Parisien intitulé "Après cinq jours dans l'entreprise, on m'a annoncé qu'il fallait mettre fin à mon contrat » : les ruptures de contrats d'apprentissage explosent" qui revient sur l'explosion des licenciements des… apprentis !
« En post-bac, les ruptures de contrats ont augmenté passant de 10 % en 2017 à 18 % en 2022. Si certaines sont à l'initiative des étudiants, d'autres sont bien souvent subies et marquent durablement les parcours. »
Ce phénomène est assez logique et assez facile à comprendre également.
En effet, il y a tout d'abord un « effet base ». Avec les aides et les lois sur l'apprentissage ce sont des centaines de milliers d'apprentis en plus qui se sont retrouvés sous ce type de contrats avec des entreprises. Alors quand la volumétrie d'apprentis explose, il est logique que le volume de licenciements lui aussi augmente.
Ensuite, ce qui ne sera jamais dit par les politiquement corrects, c'est que le comportement de certains apprentis est plus que problématique. Pour certains, leurs comportements sont totalement éloignés de l'employabilité dans son acceptation « comportementale ». Si l'entreprise peut former techniquement, surtout un apprenti, elle n'est pas là pour faire l'éducation des jeunes. Dans bien des cas il faut tout reprendre à la base. Or, la loi ne permet pas de tout dire ! Pire, les jeunes apprentis ne supportent pas les remarques puisque jamais les adultes n'ont osé leur en faire !
La dégradation des relations est donc parfois telle que le licenciement est la seule solution.
Enfin les apprentis sont très protégés et il est difficile de licencier, ce qui implique que désormais les employeurs ne prennent plus de gants. Si cela ne va pas pendant la période d'essai il y est mis fin rapidement.
Charles SANNAT
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