
Les taxovaures à crêtes roses, comme je les appelle, sont de sortie.
C'est même de sacrées vedettes très connues et reconnues comme va me l'expliquer si bien David Jacquot dans cette émission d'Ecorama. J'ai bien compris je ne suis qu'un petit économiste de grenier normand, mais en Normandie nous avons les pieds sur terre et parfois même dans la terre tellement il y a de boue vue les quantités de pluies qui s'abattent chez nous. En effet nous souffrons également de cette sècheresse asymptomatique. Bref.
La dernière idée en date c'est taxer les riches. Mais pas n'importe lesquels, les super riches qui ne payent pas assez d'impôts parce qu'ils n'auraient pas assez de revenus… donc les vedettes voudraient taxer leurs patrimoines à 2 % chaque année. Bon ils confondent flux et stock ou revenus et capital, mais bon, je n'ai pas leur niveau d'abstraction. Mais ce n'est pas le plus important.
L'essentiel ce n'est pas l'accumulation de capital qu'il faudrait taxer comme les indulgences d'autrefois.
L'essentiel ce sont les conditions d'accumulation de ce capital.
Ces conditions pour résumer rapidement c'est la mondialisation sans entrave et sans droit de douane, c'est l'exploitation de la misère là-bas à bas coûts pour vendre ici très cher et empocher les plantureux bénéfices, c'est aussi l'utilisation de matières premières peu coûteuses et la prédation des ressources naturelles, c'est la pollution majeure délocalisée ailleurs pour ne pas la voir, bref, c'est aux conditions de création de ces fortunes qu'il faut s'attaquer.
Pas taxer ce qui a été après épargné.
C'est en amont.
Pas en aval.
Mais taxer est ce qu'il y a de plus facile et c'est aussi le véritable populisme.
Faire croire aux gens qu'ils peuvent ne pas travailler et que tous leurs malheurs vont se résoudre par magie grâce à une nouvelle taxe sur les riches qui partiront se faire taxer ailleurs.
Ce n'est pas vrai sinon la France avec ses records de taxes serait le pays le plus heureux du monde.
Charles SANNAT
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