Voici ce que dit l'AFP, je dis bien ce que dit l'AFP.
« L'accord de la mer Noire s'est de facto terminé aujourd'hui », a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ajoutant que « dès que la partie (des accords) concernant la Russie sera satisfaite, la Russie reviendra immédiatement à l'accord sur les céréales ».
Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé à plusieurs reprises les obstacles à l'exportation des produits alimentaires et engrais russes, qui devait accompagner celle des produits ukrainiens.
Il a aussi jugé samedi que « le principal objectif de l'accord, la livraison de céréales aux pays dans le besoin, notamment sur le continent africain » n'était « pas réalisé ».
La Russie dit donc selon l'AFP que l'accord sur les céréales est terminé et qu'il n'a pas permis d'alimenter les pays qui en avaient le plus besoin. Et l'AFP de rajouter dans son article :
« Malgré l'annonce du Kremlin, le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est dit convaincu que son « ami M. Poutine veut poursuivre l'accord » permettant l'exportation des céréales d'Ukraine en mer Noire.
Dans un tweet, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a « fermement » condamné la décision « cynique » de Moscou « malgré les efforts des Nations unies et de la Turquie », soulignant que « l'UE s'efforce de garantir la sécurité alimentaire des populations vulnérables de la planète ».
Le président du Sénat russe, Sergueï Mironov, a affirmé que Moscou devait en représailles attaquer les infrastructures ukrainiennes et arrêter les négociations sur l'accord céréalier.
« C'est ce que nous devons faire, et non discuter d'un accord sur les céréales qui aide les dirigeants de Kiev et leurs maîtres occidentaux à se remplir les poches », a-t-il affirmé.
Le silence et la discrétion ont entouré tout le week-end les manœuvres de la dernière chance, conduites par la Turquie et l'ONU pour convaincre Moscou de prolonger l'accord céréalier.
Selon les données officielles du Centre de coordination conjointe (JCC) qui supervise l'accord à Istanbul, la Chine et la Turquie sont les premiers bénéficiaires des cargaisons, ainsi que les économies développées.
Mais grâce à l'accord, le Programme alimentaire mondial (PAM) a pu soulager une dizaine de pays en situation critique comme l'Afghanistan, le Soudan ou le Yémen. »
Selon l'AFP qui cite le JCC, les ventes de céréales ne profitent que de manière très marginale aux pays qui sont le plus dans le besoin.
Elle est belle la politique occidentale.
Elle est belle la politique européenne.
Ils sont beaux nos bons sentiments affichés… mais totalement faux.
Charles SANNAT
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