Les bourses s'agitent à nouveau de quelques soubresauts.
Vous comprenez, les « zinvestisseurs » sont inquiets aujourd'hui de ce qui aurait déjà du les alarmer il y a un mois à savoir les confinements totalement délirants imposés en Chine pour lutter contre le variant Omicron, qui n'arrive pas à créer pour le moment d'hécatombe en Chine malgré le nombre de cas qui n'a jamais été aussi élevé.
Les cours du pétrole en forte baisse
Voici ce que rapporte l'AFP. « Alors que la quasi-totalité des 25 millions d'habitants de Shanghai sont confinés depuis début avril, les investisseurs redoutent qu'un scénario similaire s'applique à Pékin, où le nombre de cas détectés augmente.
« Comme la Chine est la deuxième économie mondiale, cette situation a un effet direct sur le marché des matières premières », souligne Walid Koudmani.
La demande chinoise de certains types de carburants (essence, diesel et kérosène pour l'aviation) a déjà reculé de 20 % en avril 2022 par rapport à un an plus tôt, rapporte l'agence Bloomberg en citant des sources au ministère de l'Energie chinois ».
Vous avez sans doute encore tous en mémoire, les prix négatifs atteints par le pétrole en 2020 au pire du confinement « mondial ». La demande s'était effondrée.
Alors oui, les marchés tremblent et il y a de quoi, puisque malgré les caractéristiques très différentes d'Omicron, notamment sa faible dangerosité mais sa très forte contagiosité, les autorités chinoises poursuivent leur stratégie dite du zéro Covid et confinent toutes les villes touchées. A ce rythme Pékin sera vite confinée de même que toute la Chine qui reste, quoi que l'on en dise, l'usine du monde.
Les répercussions économiques notamment en termes d'approvisionnements ne vont pas tarder à se faire sentir chez nous puisque Shanghaï reste le plus gros port chinois.
A Pékin c'est la panique et ils… vont faire leur course !
Comme le montre ce reportage (en anglais mais les images parlent d'elles-mêmes) de la très officielle Agence France Presse les Pékinois se ruent sur les épiceries et les commerces alimentaires pour faire des provisions.
VIDEO: Beijing residents rush for groceries as Covid cases rise.
On Sunday, Beijing warned of a « grim » situation. The harsh lockdowns and mass testing of China's strict zero-Covid policy is taking a heavy toll on public morale and businesses in the world's second largest economy pic.twitter.com/qRtrd62G2X
— AFP News Agency (@AFP) April 25, 2022
Dans le reportage ci-dessous vous avez les files impressionnantes pour les tests de masse et obligatoires. Si vous êtes « positif » vous êtes envoyé en centre de quarantaine.
Fears of a hard Covid lockdown sparks panic buying in Beijing and long queues for compulsory mass testing.
China is already trying to contain a wave of infections in its largest city Shanghai, which has been almost entirely locked down for weeks https://t.co/h6sr5Q40cP pic.twitter.com/Cej41Tlma5
— AFP News Agency (@AFP) April 25, 2022
Ayez des stocks !
Nous vivons une période très incertaine et nous vivons sur cette habitude que nous tenons pour acquise à savoir que le supermarché d'à côté sera toujours plein et que nous pourrons y aller nous ravitailler sans problème.
Hélas nous ne vivons plus dans ce monde là. C'était le monde d'avant. A Shanghaï non seulement il n'y a plus rien à manger, mais en plus, vous n'avez pas le droit de sortir ou si peu…
Les Pékinois qui se réveillent aujourd'hui se réveillent déjà trop tard en réalité et se retrouvent dans des cohues pas possibles.
La prudence élémentaire dans des temps troublés est de remplir vos réserves.
Cette règle de bon sens est une image. C'est à chacun de vous de savoir ce qu'il faut mettre de côté et de définir le bon nombre de poires pour la soif. Cela peut aller des réserves financières aux réserves alimentaires en passant par des stocks de produits pour ceux qui gèrent des commerces ou des entreprises pour leur permettre de continuer à travailler quand les autres s'arrêtent faute de combattants !
Ne soyez pas pris au dépourvu au dernier moment.
Les stocks d'aujourd'hui, seront, dans un monde de pénurie, la richesse de demain.
Charles SANNAT
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