Chaque augmentation d'impôt en France est toujours justifiée avec la même « excuse »… l'égalité.
Plus nous faisons d'égalité, plus nous créons de pauvreté et cela fait 40 ans que cela dure dans notre pays sans que cela ne fonctionne.
Alors que l'Etat cherche des sous, beaucoup de sous, le sujet de l'héritage revient sur le devant de la scène et c'était assez prévisible parce que ce sera un impôt « populaire ».
« Il est crucial de relancer le débat sur l'héritage et son régime fiscal. Une réforme en profondeur pourrait permettre de diminuer les droits de succession pour 99 % de la population tout en générant un surplus de recettes fiscales important.
L'héritage est redevenu un vecteur clé des inégalités de patrimoine. En France, 60 % du patrimoine est issu d'héritages, contre 35 % en 1970. De plus, ce patrimoine est réparti de manière extrêmement inégale : alors que 50 % des Français hériteront de moins de 70 000 euros, le Top-1 % des bénéficiaires reçoit en moyenne 4,2 millions d'euros nets de droits. Ces disparités vont avoir un impact sur les inégalités sociales, l'efficacité économique et le dynamisme français. A l'échelle internationale, on observe un regain d'intérêt pour les politiques de redistribution des biens hérités afin de promouvoir une plus grande égalité des chances. Il est crucial de relancer le débat sur les droits de succession et leur régime fiscal. »
Nous ne sommes pas inégaux parce que nous héritons…
D'abord nous héritons de plus en plus tard et le plus souvent après 60 ans, autant dire dans la dernière partie de vie.
Ensuite, hériter ne fait pas tout.
Loin de là.
Nous pourrions faire une expérimentation très simple pour prouver que la lutte contre les « inégalités » est d'une immense complexité qui ne peut jamais se réduire uniquement à des « transferts » d'argent.
Prenez 10 000 personnes, avec un échantillonnage parfaitement fait et représentatif du pays.
Donnez 100 000 euros à chacune de ces 10 000 personnes.
Revenez voir ce qu'elles sont devenues 10 ans après et ce que ces sommes sont devenues 10 ans après.
Alors nous pourrons commencer à parler un peu de l'égalité et des inégalités.
Charles SANNAT
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