J'aime les grands mots, et les grands concepts pompeux de nos mamamouchis qui masquent leurs incompétences et leur manque de prudence et de prévoyance derrière une novlangue technocratique du meilleur effet.
On voit bien les techniques des grands cabinets de conseil et autres techniques de communication pour ne pas dire de manipulation.
« Gaz russe : GRDF prépare un « scénario sans précédent » pour l'hiver prochain et conseille aux Français d'agir dès maintenant en baissant leur chauffage »
Je trouve le titre ci-dessus de cet article très drôle… enfin façon de parler.
Le grand plan est assez simple à comprendre.
Personne ne vous le dira ainsi, mais moi, si, car si, comme le disait le slogan d'EDF « nous vous devons plus que la lumière », en ce qui me concerne si vous me lisez c'est pour sortir des propros lénifiants habituels et réchauffés que l'on nous sert à longueur d'année.
Le plan donc est très simple.
Il s'agit de savoir tout simplement et de définir à l'avance à qui on coupe le jus… ici le gaz, mais c'est pareil !
Alors d'abord, dans le grand plan de GRDF on vous demande dès à présent de consommer le moins possible et de couper volontairement.
Normal. Le gaz consommé cette année ne sera plus dans nos réserves l'hiver prochain.
Ensuite, on coupera les gros consommateurs.
« Ni les clients particuliers ni les sites d'intérêt général (hôpitaux, écoles, maisons de retraite ou sites militaires) ne seraient concernés par d'éventuels délestages, qui concerneront principalement des gros clients « susceptibles de réduire partiellement ou totalement leur demande, avec un préavis de deux heures », principalement des grands industriels ou des gros bâtiments tertiaires, comme des centres commerciaux, explique la directrice générale de GRTgaz dans les colonnes du quotidien économique. »
Elle juge cependant important « que l'ensemble des Français agissent dès maintenant , en baissant légèrement leur chauffage ou en préférant les douches aux bains », par exemple. »
Voilà le grand plan donc.
Quand on expliquait avant que l'on était tellement dépendant que nous étions en situation de risque on m'expliquait que j'étais pessimiste, ou pire complotiste.
Vous avez eu chaud ?
Caillez maintenant !
Caillez-vous d'imprévoyance.
Charles SANNAT
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