Dissolution : la France "a perdu un trimestre de croissance", selon la CPME titre Boursorama et pour cause !
“Dans un environnement peu lisible, un entrepreneur se met en mode 'pause' (…) avant d'appuyer sur le bouton pour investir, pour embaucher”, selon le président de la CPME.
“On a perdu déjà un trimestre de croissance” , a avancé François Asselin sur BFM Business , voyant presque comme “une chance” dans ce contexte que “cette période politique arrive à un moment où il va y avoir bientôt les vacances d'été”.
En matière économique, a-t-il ajouté, il y a “toujours l'homme invisible qui s'appelle la confiance, et elle s'appuie sur la stabilité, sur la lisibilité”. “Dans un environnement peu lisible, un entrepreneur se met en mode 'pause' (…) avant d'appuyer sur le bouton pour investir, pour embaucher”.
Évoquant les différents programmes, François Asselin a estimé que “dans tous les cas on a perdu” . Pour lui, celui du Nouveau Front populaire était “effrayant”, et à présent le choix est à faire entre celui du RN qui est “perfectible” et celui “d'une coalition improbable de centre-gauche où on a déjà remis en question le décret sur l'application de la réforme de l'assurance-chômage et où on parle de réintroduire l'ISF”.
S'en sortir avec les entreprises et les entrepreneurs… pas les punir !
Pour François Asselin, “toute politique qui dévierait de la politique de l'offre serait catastrophique à moyen terme pour notre pays (…) et personne, quelle que soit demain la couleur de l'hémicycle, ne pourra échapper à se principe de réalité”.
“À la moindre faute de carre en matière économique, la sanction sera immédiate de la part des marchés , qui sont ceux qui nous prêtent de l'argent”, a-t-il prévenu, rappelant que la dette française “est entre les mains de gens qui ne sont pas français en majorité” et que “donc, nous sommes extrêmement fragilisés”.
“L'issue, c'est de prendre la réalité telle qu'elle est. C'est peut-être un petit peu douloureux, mais on peut s'en sortir à condition de s'appuyer sur cette colonne vertébrale que sont les entreprises”, a-t-il conclu.
Et je suis d'accord avec lui.
La tentation de notre gauche mortifère c'est toujours de punir ceux qui réussissent et entraine le pays vers le haut quoi qu'ils en disent.
Mais il n'y a pas que les entreprises qui soient attentistes.
Regardez ce reportage de LCI sur les biens immobiliers qui ne se vendent plus depuis l'annonce de la dissolution.
Le business déteste l'incertitude.
Les affaires et la prospérité nécessitent de la sécurité.
Dans les rues comme dans le droit.
“Ça fait quinze jours et il n'est pas vendu” : l'immobilier plombé par les élections
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Charles SANNAT
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