Ha, mes amis, si vous demandez à Ordralfabétix le célèbre poissonnier du village gaulois si son poisson est frais, il vous jurera sur tous les dieux gaulois que jamais poisson n'a été aussi frais. Une opinion rarement partagée par le reste des villageois ce qui se termine inévitablement par de terribles bagarres que seul le Chef Abraracourcix est capable de faire cesser.
Et bien c'est un peu la même crédibilité lorsque les « autorités » bancaires elles-mêmes parlent de leur propre « fraîcheur » !
« Le danger d'une crise systémique dans l'UE est extrêmement faible », selon la fédération allemande des banques.
La dernière fois que l'on nous a dit que le risque était extrêmement faible c'était Agnès Buzyn, quelques semaines avant que l'on soit tous confinés qui nous expliquait que le risque que le virus arrive de Wuhan était extrêmement faible. J'en rigole (jaune) encore.
On est les plus beaux, on est les plus forts … hiiiii PAF !
« Le patron de la fédération allemande des banques se veut optimiste, malgré les récentes tensions sur le secteur depuis la faillite de SVB et le rachat de Crédit Suisse. Selon lui, « le danger d'une crise systémique similaire à celle de 2008 est extrêmement faible », a déclaré Christian Sewing – par ailleurs PDG de la première banque allemande Deutsche Bank – lors d'une conférence de presse.
« Les banques en Allemagne et dans l'Union Européenne sont toujours extrêmement robustes », et « très bien équipées en fonds propres et en liquidités », a-t-il ajouté. L'effondrement récent aux États-Unis de Silicon Valley Bank (SVB), très exposée au secteur des start-up, et de Signature Bank, suivi du rachat en urgence de Credit Suisse, a fait craindre une crise plus large du secteur bancaire.
La crise « n'a eu aucune conséquence sur la situation des banques en Europe ».
Les établissements financiers européens, particulièrement la Deutsche Bank, ont été malmenés en Bourse dans le sillage de ces évènements, les investisseurs craignant une contagion. Avec le recul, la crise « n'a eu aucune conséquence sur la situation des banques en Europe », a assuré Christian Sewing. Cela s'explique par le fait que « les régulateurs ont réalisé du bon travail pour améliorer considérablement les fonds propres des banques depuis la crise de 2008 ». D'autant plus en Europe, où « la régulation est nettement plus exigeantes qu'aux États-Unis », a-t-il affirmé.
Les contraintes réglementaires pesant sur les banques ont été abaissées pendant la présidence de Donald Trump aux États-Unis, notamment pour les banques régionales – telles que SVB – fragilisant ces établissements. « Cette faiblesse n'existait pas en Europe », a assuré Christian Sewing.
Après plusieurs semaines d'inquiétude, les observateurs et les marchés ont regagné une certaine confiance dans le secteur. Plusieurs grandes banques américaines ont dévoilé vendredi des résultats confortables pour le premier trimestre, semblant avoir été à peine touchées par les remous de mars. Et en zone euro, la présidente de la BCE Christine Lagarde, lancée dans une lutte contre l'inflation via d'importantes hausses de taux, a assuré dimanche que la situation ne justifiait pour le moment pas un ralentissement de cette politique ».
Les banques sont par nature fragiles !
Si dire cela est un exercice imposé et obligé, car il ne peut pas dire autre chose, c'est juste totalement faux.
Le problème des banques c'est qu'elles ont au mieux 1 dollar ou euro ou 10 de dépôts. Elles sont toujours toutes en position de manque de liquidité en cas de bankrun. Que vous fassiez faillite en remboursant 10 % des clients, 8 % ou 12.3 % cela ne changera rien ou presque à l'arrivée.
Le vrai sujet pour les banques, c'est toujours la confiance et la capacité des banques centrales à prendre des décisions très rapides pour assurer la solvabilité des banques et donc la confiance dans le système.
C'est ce qu'a réussi parfaitement à faire la FED.
Rien ne dit que la BCE avec les lourdeurs européennes réussisse la même chose en cas d'urgence et de problème bancaire majeur dans la zone euro.
Charles SANNAT
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