Jedois vous l’avouer… Un tel résultat le 23 juin prochain et je ferai partie de ceux qui ouvriront une bonne bouteille de vin pour fêter ce bel événement.
Mon côté franchouillard sera ravi de voir la perfide Albion et ses anglo-saxons s’écarter des instances dirigeantes européennes.
Mais surtout, nous allons pouvoir amorcer enfin le processus de destruction mortifère de cette Europe qui, je le dis et le répète, est la négation même de la démocratie, du droit des peuples à l’autodétermination et de choisir notre avenir. Cette Europe, que je dénonce sans cesse, est à la merci des lobbies, et de la corruption. Cette Europe n’est pas celle de la paix et de la fraternité entre les peuples, “unis dans leur diversités” mais celle du totalitarisme marchand. Voir cette Europe vaciller ne peut que me réjouir car notre rebond comme les anglais semblent les premiers à le comprendre ne pourra passer que par notre souveraineté retrouvée.
Cette souveraineté retrouvée permettra de gérer à des échelons nationaux des problèmes que les faits nous montrent bien comme ingérables au niveau européen. Prenez le simple cas de la crise des migrants… L’Europe en est rendue, comme le disait très justement Marie-Noëlle Lienemann, à vouloir payer le racket turc pour que la Turquie daigne faire face à ses propres responsabilités le tout dans une faiblesse sans limite.
Prenez le simple cas de l’euro qui est à l’économie ce que Schengen est à l’immigration, à savoir un immense machin théorique qui se fracasse sur la réalité au premier coup de vent.
L’euro ne peut pas fonctionner parce que l’Europe n’est pas un pays avec une union de transfert. Pour que l’euro soit viable, il faut qu’il y ait soit beaucoup plus d’Europe, soit plus d’Europe du tout… Enfin, nous pouvons garder la libre circulation dans certaines limites (d’ailleurs regardez les contrôles aux aéroports, la libre circulation n’est qu’un concept dans la tête d’europathes).
Au moment même où le mécontentement pousse les gens dans la rue au sujet de la loi El Khomri ? qui, la pauvre fille, n’est là que pour servir de fusible à des mamamouchis qui lui tiennent la plume et lui soufflent dans l’oreille jusqu’au moindre mot qu’elle prononce, ce qui la rend encore plus pathétique et touchante ?, je vous délivre dans cette édition un petit rappel salutaire en vous citant, source à l’appui évidemment, les recommandations de l’Europe qui demande ces changements dans notre droit du travail. Ce n’est pas la démocratie, c’est le diktat de nos commissaires (politiques) européens.
Si le Royaume-Uni sort de l’Europe, alors les Anglais ? parce que le soleil se lèvera quand même le lendemain sur l’île, que ce sera difficile, qu’il y aura des problèmes à surmonter et des défis à relever ? prouveront au monde entier et surtout aux Européens qu’il y a une autre vie après l’Europe, une autre vie est possible non pas sans l’Europe mais sans cette Europe-là !!
En exclusivité pour vous, les derniers sondages en provenance de Londres !
Je n’entends pas grand monde, oyez, oyez, quelles sont les tendances en Angleterre ? Rien, pas un mot sous nos latitudes. Le référendum anglais est ignoré. Comment le traiter ? Comment expliquer ce rejet ? Quelle propagande mettre en place pour contenir les envies de plus en plus pressantes de tous les peuples contre les dirigeants de sortir de cette Union européenne ? Pour le moment, ils n’ont aucune réponse à apporter et n’en auront jamais aucune puisqu’ils ont une logique uniquement européenne, fédéraliste, mondialiste, libre-échangiste et… antidémocratique. Ils n’ont donc rien à proposer. De l’URSS à l’UERSS, ces empires ne peuvent que connaître des effondrements ainsi que la dissolution pure et simple, car aujourd’hui plus personne ne croit plus en cette fiction imaginaire qu’est l’Europe.
Malgré la chute de la monnaie anglaise, les Britanniques font preuve de leur flegme légendaire et ne semblent pas être touchés particulièrement, en tout cas, cela n’impacte pas leurs intentions de vote qui, pour le moment, sont très claires et sans ambiguïté.
Derniers résultats du sondage
Les disparités sont très fortes entre les Anglais d’Angleterre et ceux hors Royaume-Uni. Les uns souhaitent très majoritairement le Brexit tandis que les seconds y sont majoritairement opposés.
Au global, 45 % des Anglais souhaitent sortir de l’Europe et 55 % y sont défavorables.
Il va donc falloir scruter ces deux prochains moins les dynamiques à l’?uvre car la campagne n’en est qu’à ses débuts et tout est encore possible dans les deux prochains mois. Car 45 % pour la sortie alors que tout ce qui compte au Royaume-Uni se succède dans les médias pour prôner la bonne parole européiste, c’est un excellent score.
La Banque d'Angleterre se prépare à l'hypothèse Brexit
Pendant ce temps, la banque centrale anglaise se prépare comme par hasard au Brexit comme l’annonce cet article de l’AGEFI :
“Accusé par les uns de répéter les arguments pro-européens et pressé par les autres de souligner les dangers d'un Brexit, Mark Carney, gouverneur de la Banque d'Angleterre, s'est retrouvé hier face à des parlementaires particulièrement pugnaces lors de son audition devant le comité du Trésor. Le canadien, interrogé sur la position de la BoE concernant les coûts et bénéfices de l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, a dû défendre l'indépendance de la banque centrale face au gouvernement et a souligné l'absence de prise de position sur le vote de la part de l'institution.
S'il n'a pas détaillé les mesures envisagées par la Banque d'Angleterre pour assurer la stabilité de l'économie en cas de Brexit, l'institution a annoncé qu'elle proposerait trois opérations de refinancement supplémentaires autour du référendum fixé le 23 juin afin d'assurer de la liquidité aux banques. Ces injections illimitées se tiendront les 14, 21 et 28 juin. Mark Carney s'est de son côté montré confiant en la capacité de la Banque d'Angleterre à remplir ses objectifs quelle que soit l'issue du référendum.”
La réponse de la BoE, la Bank Of England, sera donc comme à chaque fois ? ce qui manque profondément, vous en conviendrez, d’originalité ? une quantité illimité d’argent tout fraîchement imprimé…
Et vous, qu’allez-vous faire pour vous préparer ?
La sortie de l’Europe de l’Angleterre serait un séisme beaucoup plus politique qu’économique bien que, disons-le, pour le moment, rien n’est jouée évidemment, mais l’espoir d’un Brexit n’a tout de même pas entièrement disparu.
Dans une telle hypothèse comme je le disais, malgré des difficultés plus ou moins grandes, le soleil se lèvera tout de même le lendemain. Cela rendra donc la tentation grande pour les autres populations de choisir de mettre fin à l’horreur européenne plutôt que de subir une horreur sans fin.
Ce n’est donc pas à la sortie du Royaume-Uni de l’Europe qu’il faut se préparer, mais à un risque accru d’explosion de la zone euro toujours prise dans ses propres contradictions.
En réalité, l’Europe est paralysée et les institutions tournent en rond, incapables de régler les véritables problèmes. Le retour aux souverainismes s’accompagneront évidemment de chocs monétaires majeurs, raison pour laquelle vous devez vous désensibiliser à la monnaie. Je vous le répéterai inlassablement : investissez dans des actifs tangibles.
En attendant mes chers amis, préparez-vous, il est déjà trop tard !
Charles SANNAT
“Insolentiae” signifie “impertinence” en latin Pour m'écrire [email protected]& Pour écrire à ma femme helene@i&#x pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en ?uvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l'approche PEL, “patrimoine, emploi, localisation”. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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