Michel-Edouard Leclerc parie sur une inflation « moins violente » mais « structurelle » selon cet article du Figaro (source ici) et il raison, c'est exactement mon analyse que je vous partage depuis plusieurs années maintenant.
« L'inflation « ne disparaîtra pas pour autant, (…) nous entrons dans un cycle d'inflation décennale », nuance cependant Michel-Edouard Leclerc. « Nous allons devoir (…) financer la transition énergétique. Produire de façon plus vertueuse va coûter plus cher », poursuit-il. « Il va falloir amortir des investissements plus lourds, plus décarbonés sur des marchés plus restreints », ce qui fait dire à Michel-Edouard Leclerc qu'« une inflation structurelle va s'installer ». Dès la fin du mois de novembre, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire avait assuré que l'inflation était « vaincue ». »
Les normes environnementales et écologiques, la hausse des coûts avec la taxe carbone mise en place au niveau européen et qui va débouler, la démondialisation, la raréfaction des ressources, tous ces éléments dont je vous parle depuis des années rendent évidemment l'inflation structurelle. La hausse de l'énergie rend forcément l'inflation structurelle.
Je pense que l'inflation moyenne de la décennie 2020/2023 sera entre 3 et 5 % par an en moyenne avec une alternance de « bonnes » ou de « mauvaises » années en termes d'inflation, fonction des récoltes ou des tensions géopolitiques qui frapperont plus ou moins durement les lignes logistiques et d'approvisionnements.
Charles SANNAT
0 Commentaire