Cette semaine je vous propose de « réfléchir aux réflexions » que mènent les gouvernements depuis quelques temps maintenant sur la gestion nécessaire des pénuries ! Oui, je sais, réfléchir aux réflexions, c'est un peu redondant et insistant en terme de style, d'un autre côté cela décrit quand même fichtrement bien la réalité.
Aucune surprise à attendre de la part des dirigeants d'ici et d'ailleurs.
Ils sont assez conventionnels et particulièrement prévisibles.
Depuis la nuit des temps, en temps de pénuries, ce sont les rationnements, les interdictions, les réquisitions et autres saisies !
Nous allons vers une période de très forts changements, une période qui a déjà commencé, et notamment nos mobilités vont radicalement se réduire, et nos horizons se rétrécir.
Plus que jamais, le choix de votre localisation fera l'agrément de votre vie et votre pouvoir d'achat.
Encore une fois, j'insiste sur votre triptyque PEL pour patrimoine, emploi et localisation. La manière dont vous allez articuler tout cela fera la différence entre vivre une sobriété heureuse, ou la vivre de manière malheureuse parce que fondamentalement subie.
Enfin, une économie de guerre, car c'est de cela dont parle le président, c'est avant tout une économie de la pénurie.
Nous passons de l'ère de l'abondance à celle de la rareté.
Les gouvernements feront tout pour tenter de l'encadrer et de l'organiser.
Il y a peu de chance qu'ils y arrivent véritablement et cela se terminera de la même manière qu'à chaque fois où dans l'histoire il a fallu gérer les pénuries.
Rationnements, marché noir et petits arrangements où certains seront plus égaux que d'autres.
Pendant les confinements Covid, et alors que les gueux ne pouvaient pas aller au restos, les riches, eux, allaient dans des restaurants clandestins et hors de prix…
Charles SANNAT
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