La croissance risque de se gripper à l'approche de l'hiver, avertit l'Insee pour qui la croissance du PIB devrait faire du surplace (0 %) au dernier trimestre, selon l'Insee. Plombée par une demande en berne, l'économie tricolore s'enfonce dans un hiver à hauts risques. Entre le plan de rigueur à venir et la stagnation, les mauvais signaux se multiplient.
“Les nuages noirs s'accumulent au-dessus de l'économie française. Entre des coupes budgétaires à venir, des hausses d'impôts et une conjoncture morose, les entreprises et les ménages s'apprêtent à vivre des mois difficiles. Dans sa note de conjoncture dévoilée ce jeudi, l'Insee a maintenu sa prévision de croissance pour 2024 à 1,1 %, soit un niveau équivalent à la prévision du gouvernement figurant dans le budget 2025, présentée ce jour.”
Mais ce n'est pas la seule raison.
En Allemagne le gouvernement table désormais sur une récession.
Aux Etats-Unis, la croissance est en train de ralentir également.
En Chine, le gouvernement est obligé d'ouvrir en grand les vannes monétaires pour tenter de redémarrer l'économie chinoise. Ne nous leurrons pas, vu les mesures protectionnistes que nous prenons, la Chine fera la même chose et ces injections de liquidités de Pékin ne profiteront que peu aux grandes entreprises occidentales.
Bref, la France va se retrouver bien seule et sans un océan de croissance mondiale pour nous sauver. Les locomotives internationales comme la Chine ou les Etats-Unis sans être à l'arrêt ne débordent pas d'un grand dynamisme.
Charles SANNAT
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