On va couler l'économie russe qu'il disait.
On va empêcher la vente du pétrole russe qu'il disait.
On va plafonner les prix de vente du pétrole russe qu'il disait.
Hahahahahahahahahahahahaha.
Bras cassés et branquignols sont à la manœuvre pour notre plus grande joie !
Pendant que les marioles qui nous gouvernent enchaînent les décisions les plus brillantes et efficaces qu'il m'ait été donné de voir dans ma vie, la Chine et l'Inde reçoivent un record de pétrole brut russe en mai, selon les dernières données.
Ce n'est pas moi qui le dit.
C'est l'agence de presse Reuters ! ("China, India receive record Russian crude oil in May, data show").
« SINGAPOUR, 1er juin (Reuters) – Les importations russes de pétrole brut par la Chine et l'Inde ont atteint en mai un niveau record alors que les acheteurs se sont gorgés d'approvisionnements à prix réduits, réduisant la demande de pétrole du Moyen-Orient et d'Afrique, selon les évaluations préliminaires des traqueurs de navires.
Cependant, il est peu probable qu'ils approfondissent les réductions d'approvisionnement lors de la réunion de dimanche malgré la baisse des prix, ont déclaré à Reuters quatre sources de l'alliance.
Les 1er et 3e importateurs mondiaux de pétrole brut et les principaux acheteurs de pétrole russe ont importé environ 110 millions de barils en mai, selon les données de Vortexa et Kpler, en hausse de près de 10 % par rapport au mois précédent malgré les avertissements américains contre le non-respect du plafond des prix .
Les arrivées de cargaisons de pétrole russe en Inde auraient atteint un niveau record de 8,6 millions de tonnes (62,8 millions de barils) tandis que la Chine a reçu 6 millions de tonnes, stables depuis avril, selon Vortexa.
Les raffineurs indiens ont intensifié leurs achats de brut moyen acide de l'Oural et de qualités plus légères telles que Sokol et Varandey, en plus d'un afflux régulier de brut ESPO exporté depuis le port pacifique de Kozmino, selon les données.
En Chine, les raffineurs s'efforcent de réduire les coûts des matières premières et d'améliorer les marges de raffinage dans un contexte de reprise économique plus lente que prévu. Les grands raffineurs de pétrole privés ont commencé à acheter du pétrole russe plus tôt cette année et ont augmenté leurs volumes ces derniers mois. »
Le pétrole russe n'est pas perdu pour Moscou.
L'Inde et la Chine achètent à la Russie ce que nous ne lui prenons plus.
Et parfois, nous achetons même des produits raffinés à l'Inde et à la Chine qui « blanchissent » le pétrole russe.
Charles SANNAT
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