Le CAC 40, l'indice phare de la bourse parisienne, a clôturé sa première séance de l'année 2022 par un nouveau record à plus de 7 200 points !
Pourquoi un tel optimisme ?
Parce que les marchés après avoir joué la vaccination miraculeuse l'année dernière joue le passage de la pandémie à l'endémie en ce qui concerne le Covid et que le virus devenant endémique et moins dangereux il finira par entraîner de moins en moins de perturbation sur l'activité économique mondiale.
L'analyse est-elle juste ?
Pas certain.
Mais c'est celle des marchés et les marchés ont toujours raison même quand ils se trompent, vous savez pourquoi ? Parce qu'ils peuvent se tromper plus longtemps que vous ne pouvez rester solvables !
Alors pour le moment ça monte, d'autant plus qu'avec une inflation pas loin de 10 % et des taux proches de zéro ou négatifs, vous voulez faire quoi de votre argent ?
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La Bourse de Paris s'offre un record en tout début de séance pour commencer l'année
Quelques minutes après les premiers échanges de l'année, le 3 janvier, la Bourse de Paris a battu son record absolu en séance en dépassant les 7.200 points.
L'indice CAC 40 progressait de 0,86%, soit 61,86 points, à 7.214,89 points peu avant 09H25, après avoir touché 7.223,15 points un peu plus tôt, son nouveau record.
Vendredi 31 décembre, il avait fini sur une baisse de 0,28% à 7.153,03 points, au terme d'une année 2021 exceptionnelle, conclue par un gain de 28,85%.
Après les fêtes de fin d'année, les opérateurs vont petit à petit revenir sur les marchés, et les volumes d'échanges devraient s'étoffer au cours de la semaine.
« L'épidémie de Covid-19 reste la variable d'entrée de toute réflexion sur le profil de l'activité économique », résume Hervé Goulletquer, de la Banque Postale AM.
Les investisseurs restent confiants et misent sur des perturbations limitées et temporaires.
« Les pouvoirs publics s'emploient à préserver du mieux possible la marche des affaires. Ensuite, le secteur privé et les gens, en général, ont appris à vivre avec le virus », poursuit M. Goulletquer, évoquant également l'espoir que la pandémie se transforme en endémie, avec des conséquences encore plus limitées sur l'activité économique au cours de l'année.
La séance sera marquée par les chiffres définitifs de l'activité manufacturière (PMI) en décembre, pour les pays européens et la zone euro en matinée, puis pour les Etats-Unis dans l'après-midi.
« Avec des politiques monétaires moins accommodantes, les statistiques économiques pourraient progressivement redevenir des +market movers+ (informations faisant bouger les indices) plus évidents dans les mois à venir », note Tangi Le Liboux, analyste d'Aurel BCG. Il estime toutefois que les marchés sont plus sensibles aux chiffres préliminaires, donnés à la fin du mois précédent.
En Asie, le géant chinois de l'immobilier Evergrande a annoncé lundi une nouvelle suspension de sa cotation à la Bourse de Hong Kong, sans en expliquer les raisons. Il a déjà été classé en défaut de paiement par les agences de notation internationales après n'avoir pas remboursé une partie de sa colossale dette, environ 260 milliards d'euros, dans les délais en novembre.
Le constructeur automobile Renault (+0,80% à 30,76 euros après une ouverture en nette baisse) a perdu la tête du marché français des ventes d'automobiles en 2021, après une baisse de 14,7% par rapport à 2019. Malgré une baisse des ventes de 6,1%, Peugeot (groupe Stellantis, +1,19% à 16,88 euros), prend la première place.
Les valeurs aéronautiques progressaient nettement: Airbus prenait 2,78% à 115,44 euros et Air-France-KLM prenait 1,78% à 3,94 euros après une recommandation en hausse de Citigroup.
L'équipementier Safran, qui a annoncé 12.000 créations de postes dans le monde en 2022, dont 3.000 en France, montait de 1,43% à 109,18 euros.
Charles SANNAT
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