C'est un article de BFM ("LA GRÈCE INSTAURE LA SEMAINE DE TRAVAIL DE 6 JOURS") qui vous prouvera que je ne vous raconte pas de carabistouilles.
Alors que notre vedette du droit à la paresse veut faire croire aux Français que l'on peut redresser le pays en en faisant encore moins et que la gauche dans son ensemble à qui l'on pourrait attribuer le prix Nobel non pas d'économie mais de démagogie explique qu'il faudrait passer à la semaine de 4 jours ou aux 32 heures, ou aux 32 heures en 4 jours avec 6 mois de congés payés financé par une caisse de péréquation internationale assise sur la production de crevettes crues en Patagonie, en Grèce… c'est le chemin inverse qui est pris.
Ne croyez pas que je soutienne le travail dominical ou la semaine de 6 jours. Ce n'est pas le sujet et vous devez dissocier ce que je pense de ce que je vous rapporte et de ce que j'analyse pour vous permettre de cerner une tendance.
Nous sommes la Grèce, nous, la France. Nous sommes presque dans le même état, et nous savons comment la Grèce a été “redressée” de force par la Troïka (le FMI, l'UE et la BCE)… que des gentils qui aiment tellement les avancées sociales pour les pauvres… allez tout le monde au boulot !
Voici ce que disait BFM à ce sujet.
La Grèce instaure la semaine de travail de 6 jours
Depuis le 1er juillet, une loi permet aux entreprises grecques privées de proposer à leurs salariés de travailler deux heures de plus par jour ou une journée supplémentaire de huit heures, moyennant une majoration salariale.
France, Allemagne, Royaume-Uni… Alors que plusieurs pays européens débattent de l'instauration de la semaine de travail de quatre jours, il en est un qui a fait le choix inverse. Depuis le 1er juillet en Grèce, une loi permet aux entreprises privées de certains secteurs de proposer à leurs salariés de travailler 48 heures sur six jours.
Plus précisément, la nouvelle législation autorise les employeurs à proposer aux salariés de travailler deux heures de plus par jour ou une journée supplémentaire de huit heures. En contrepartie, les salariés bénéficient d'une majoration salariale de 40 % le sixième jour travaillé.
Sont concernées les entreprises privées qui fournissent des services 24 heures sur 24 et celles qui font face à une charge de travail accrue.
Améliorer la productivité
Le dispositif fait l'objet de nombreuses critiques en Grèce, notamment de la part des syndicats: “Cela n'a aucun sens”, a déclaré auprès du Guardian Akis Sotiropoulos, membre du comité exécutif du syndicat des fonctionnaires Adedy. “Alors que presque tous les autres pays civilisés instaurent la semaine de quatre jours, la Grèce décide de faire l'inverse”.
Le gouvernement du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis assure de son côté que sa mesure est “favorable aux travailleurs” et “profondément orientée vers la croissance”. Pour l'exécutif, la semaine de six jours permettrait en effet de résoudre le problème des heures supplémentaires non payées et de s'attaquer au travail non déclaré. Parallèlement, elle serait en mesure de répondre aux défis économiques du pays confronté à une diminution de sa population et à un faible niveau de productivité.
Des arguments qui ne tiennent pas selon Akis Sotiropoulos : “En réalité, cette mesure a été adoptée par un gouvernement qui s'est engagé idéologiquement à générer des profits toujours plus importants pour le capital”, assure-t-il, rappelant qu'”une meilleure productivité s'accompagne de meilleures conditions de travail, d'une meilleure qualité de vie et cela, nous le savons maintenant, se résume à moins d'heures de travail et non à plus”.
Nous allons payer plus d'impôts et travailler plus, pour payer plus d'impôts !
C'est cela la réalité de la Grèce d'aujourd'hui et de la France de demain.
Plus d'impôts, donc la nécessité de plus de revenus… donc plus d'heures de travail.
Ce n'est pas un progrès.
Mais, que voulez-vous, quand on fait n'importe quoi et que l'on laisse croire volontairement aux gens que l'on peut dépenser sans compter de l'argent que l'on n'a pas pour financer des aides plus ou moins tordues et moralement parfaitement contestables, il ne faut pas être surpris par le passage à la caisse lorsque la réalité et la vie vous présentent la facture.
C'est le moment de l'addition.
Pour vous préparer il faut travailler votre employabilité et votre capacité à aller chercher de meilleurs salaires. Ce que je vais vous dire va vous sembler simple, c'est pourtant fondamental et totalement ignoré par l'immense majorité des gens. Pour gagner plus, soit vous travaillez plus d'heures au même salaire même majoré par des heures supplémentaires, mais vous marnez dans le même cadre. Soit vous augmentez significativement votre taux horaire. Passer de 11 euros à 25 euros de l'heure c'est possible. Doubler son “smic” c'est possible. Mais… pas sans réflexion, pas sans stratégie, et rarement sans formation ou réorientation professionnelle. Il y a des métiers qui payent et d'autres pas. Bref, il faut ne pas subir et penser votre employabilité. Pour les abonnés à la lettre Stratégie, il est important de relire tous les dossiers traitant de l'employabilité dans le contexte qui arrive.
Que ce soit la gauche ou la droite ou le centre, il faudra renflouer les caisses.
Charles SANNAT
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