Le patron d'OpenAI plus connu pour exploiter l'IA Chat GPT Sam Altman « veut booster la production de processeurs dédiés à l'intelligence artificielle ».
« Après le logiciel, haro sur les processeurs. Un peu plus d'un an seulement après avoir conquis la planète avec ChatGPT, l'application d'intelligence artificielle conçue par ses ingénieurs d'OpenAI, Sam Altman voit encore plus grand. Cette fois, il s'agit, comme l'a révélé le Wall Street Journal, de booster la production de semiconducteurs. Le jeune tycoon californien prévoit tout bonnement de lever des milliers de milliards de dollars pour faire pulluler de nouvelles usines destinées à fabriquer ces processeurs high-tech, devenus indispensables pour faire phosphorer les réseaux de neurones artificiels de ChatGPT. Une révolution industrielle, qu'il entend orchestrer en priorité aux Etats-Unis, avec l'aide du champion mondial de la discipline, le Taïwanais TSMC.
De quoi accélérer l'intense bataille entre les Etats-Unis, l'Asie, mais aussi l'Europe, qui tente depuis quelques années d'impulser une nouvelle politique pour tenter de combler son retard industriel dans ce secteur. Car aujourd'hui les semi-conducteurs sont essentiellement entre les mains de l'Asie, qui concentre à peu près 80 % des capacités de production mondiale. Et plus particulièrement de Taïwan, le fief de Taïwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), numéro un mondial incontesté, loin devant son challenger Sud-Coréen Samsung. A elle seule, l'île de Taïwan assurerait plus de 60 % de la production mondiale. »
Ici vous êtes à la frontière de la géopolitique, de l'économie, et aussi de la stratégie de domination mondiale.
Les Etats-Unis ne veulent plus dépendre de l'Asie pour ses semi-conducteurs et les usines poussent comme des fleurs au printemps pour produire toutes ces puces aux USA même.
Les Etats-Unis sont en train d'investir des sommes totalement folles, pour prendre un avantage définitif et décisif comme seuls les Etats-Unis savent le faire.
En Europe c'est évidemment la panique à Bruxelles, dont la grosse Commission ne sait pas faire grand chose à subir et obéir à Washington.
La prochaine révolution celle de l'IA et de la robotique va nécessiter énormément de puces et de semi-conducteurs.
Les USA comptent bien devenir les leaders sur ce marché à très forte valeur ajoutée.
Charles SANNAT
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