Malgré un été assez serein sur le front des marchés boursiers, les alertes indiquant que l'on se dirige vers un mois de septembre difficile sur les marchés se multiplient.
La vigilance parmi les etats en meilleure santé financière et les plus endettés approche un niveau tel que l'on se rapproche dramatiquement du point de non-retour. .
Si l'euro devient un sujet d'éclatement de l'europe, ce sont les bases mêmes du programme européen qui seront mises à bas, car dans le dernier aléa en date, le représentant finlandais des affaires étrangères a admis manifestement que son régime avait conditionné un plan opérationnel pour faire face à une éventuelle implosion de l'union monétaire. .
Il suffit aussi de regarder les titres des médias germanique pour ne plus se faire d'illusions sur la dangerosité des “préjugés” dont parlait mario monti dans le spiegel et des dangers de cette “dissolution psychologique” de l'Europe malgré laquelle il mettait en garde. .
Les hauts responsables bruxellois sont persuadés que la chancelière est absolument résolue à préserver l'euro, car tel est l'intérêt de l'Allemagne. .
Un scepticisme subsiste néanmoins, jusqu'où la chancelière peut-elle avancer pour rapprocher les deux missions qui semblent la stimuler : préserver l'euro et combattre l'apparition dans son pays d'une coalition de droite nationaliste. .
Ce qui pourrait au mois de septembre amener quelques turbulences sur les marchés boursiers européen, c'est de connaître à quel moment l'europe sera trop amenée sur le voie de la dissolution pour faire demi-tour..
Ou, autrement, quel sera l'événement qui marquera un virage dans ce marasme économique que connaît actuellement le monde occidentale. .
Une décision de la cour parlementaire germanique le 12 septembre ou l'issue des scrutins aux pays-bas le même jour ? .
La question reste de choix..
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