C'est article effarant des Echos qui titrent « les autorités européennes alertent sur les risques pour la stabilité financière ».
En effet, sachez que, je cite, « le Comité européen du risque systémique (CERS), présidé par Christine Lagarde, émet un « avertissement général » sur le système financier face à l'envolée de l'inflation et des prix de l'énergie. Une position sans précédent en douze ans ».
« Les risques sur la stabilité financière dans l'Union et la probabilité que des scénarios de risques extrêmes se matérialisent se sont accrus », a-t-il déclaré au terme d'une réunion qui s'est tenue le 22 septembre, avant même la tempête sur les marchés déclenchée par le nouveau gouvernement britannique, et dont les conclusions ont été communiquées jeudi soir.
Il faut se pincer pour y croire tout de même.
Les banques centrales augmentent les taux à un moment où les prix de l'énergie sont tellement élevés qu'une hausse des taux est suicidaire économiquement, et qu'au même moment, on ne règle pas notre problème de prix d'énergie en changeant par exemple les règles actuellement en vigueur en Europe.
Augmenter les taux ne répare pas les gazoducs.
Augmenter les taux ne fait pas venir du gaz ou construire des centrales nucléaires.
La banque centrale crée les conditions de la crise, et en plus vient crier sur les toits « attention il va y avoir des problèmes » et les médias reprennent ces informations sans les interroger ni les débattre, ou les contextualiser.
La réalité, c'est que les banques centrales créent les crises.
Charles SANNAT
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