Et oui, c'est compliqué une transition.
C'est encore plus compliqué quand cela repose sur une fiction imaginaire et l'idéologie écologiste la plus totale.
« Les problèmes de nos éoliennes sont pires que tout ce qu'on aurait pu imaginer » : après ces terribles aveux de la direction de Siemens Energy le titre s'est évidemment effondré en bourse.
Il faut dire qu'il y a de gros problèmes techniques sur les turbines et cela va coûter des milliards à l'entreprise pour réparer ce qui doit l'être.
« Siemens Gamesa a déclaré que si les pales et les roulements des rotors étaient en partie responsables des problèmes des turbines, il n'était pas exclu que des problèmes de conception aient également joué un rôle.
L'entreprise a précisé que ces problèmes pourraient affecter entre 15 et 30 % des 29 000 turbines qu'elle entretient dans le monde.
La société a déclaré que les problèmes de qualité « vont au-delà de ce dont nous avions connaissance auparavant et qu'ils sont directement liés à des composants sélectionnés et à un petit nombre de fournisseurs, mais importants ».
Il ne faut pas imaginer que la transition énergétique sera facile.
Il ne faut pas imaginer qu'elle ne sera pas coûteuse.
Il ne faut pas imaginer qu'elle ne nous imposera pas une dégradation de notre niveau de vie très conséquent.
Parce qu'elle est conçue comme un délire de technocrates qui demandent une massification impossible à réaliser dans un temps aussi court.
Nous allons dans le mur, mais l'Allemagne va le percuter avant nous.
Alors avec un peu chance, la France pourra éviter la collision.
Mais vous pouvez imaginer 1 000 alternatives à la transition que l'on veut nous imposer.
Il n'y a pas qu'une transition, mais de multiples possibilités et chemins.
Tout cela doit pouvoir se discuter, et nous devons impérativement sortir des diktats énergétiques allemands qui nous conduisent tous à la catastrophe énergétique et économique.
Et cela ne sauvera même pas la planète, car plus l'Allemagne veut d'énergies renouvelables, plus elle consomme de charbon !
Absurde.
Charles SANNAT
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