La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a décidé de déclencher « la clause dérogatoire générale ». Elle permet de suspendre les règles de discipline budgétaire de l'UE pour répondre à la crise du coronavirus.
En gros, vous savez les histoires de déficits budgétaires, ces histoires d'austérité budgétaire, ces fameux 3 % de déficit de « Masstricht » ou encore la dette à 60 % du PIB, et bien envolé.
Envolés les soucis de la Grèce.
Envolés les soucis de la France ou de l'Espagne.
On fait que ce qu'on veut à partir de maintenant et chacun imprime autant qui veut (ou presque).
On va au passage découvrir ce que c'est que « coûter un pognon de dingue », car évidemment, cela aurait coûté beaucoup moins cher de former 20 000 médecins en plus, que de payer des centaines de milliards d'euros pour une crise à laquelle nous n'étions pas prêts, alors qu'un pays comme la Corée, arrive à gérer cette épidémie sans fermer pour autant son économie.. et avec très peu de décès pour le moment.
Au passage, les médecins chinois, russes et cubains viennent aider l'Italie pendant que la République Tchèque pique les masques et les respirateurs envoyés par la Chine à l'Italie.
C'est parce que nous nous sommes pliés aux règles européennes de discipline budgétaire, parce que nous avons abandonné notre souveraineté monétaire, parce que nous ne faisons plus nos lois depuis 30 ans, que nous arrivons nus, démunis, dans cette guerre sanitaire.
Bref, l'Union Européenne est tout juste bonne à enfanter des abrutis de technocrates dissertant sur la taille optimale de la noix du Lot et sur la contenance du réservoir d'eau des cuves à chiottes des Européens.. Il n'y a pas à dire, le jour d'après, c'est la chasse d'eau qu'il faudra tirer.
Charles SANNAT
§23/03/2020§Suspension historique des règles de discipline budgétaire ! Chacun pour soi et dieu pour tous.
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