Trump va-t-il commencer par une crise du plafond de la dette dès le 21 janvier ?

“Dans un courrier adressé aux principaux responsables du Congrès, Janet Yellen indique que le plafond de la dette, actuellement situé légèrement au-dessus de 36.000 milliards de dollars, “n'autorise pas de nouvelles dépenses”.
Le ministère américain des Finances va prendre des “mesures extraordinaires” à compter du 21 janvier afin de continuer à faire face à ses échéances de dette, a annoncé vendredi la secrétaire d'Etat au Trésor sortante, Janet Yellen.

Dans un courrier adressé aux principaux responsables du Congrès, Janet Yellen indique que le plafond de la dette, actuellement situé légèrement au-dessus de 36.000 milliards de dollars, “n'autorise pas de nouvelles dépenses”.

Des “mesures extraordinaires” seront donc prises à compter du 21 janvier, le lendemain de l'investiture du président élu Donald Trump.

Ces mesures concernent l'arrêt de versements à plusieurs fonds de retraites, de santé ou d'invalidité des agents publics – des ajustements techniques “qui ne sont pas immédiatement nécessaires au paiement des prestations”.

“Les Etats-Unis ne vont pas faire défaut sur leur dette si je suis confirmé” comme nouveau secrétaire au Trésor, a affirmé jeudi devant les sénateurs Scott Bessent, le choix de Donald Trump à ce poste.

Et si Trump ne relevait pas le plafond de la dette… pour forcer à réduire la taille de l'Etat fédéral ?

Pour rééquilibrer les comptes publics, tout en continuant à réduire les impôts, le président élu promet de sabrer dans les dépenses de l'Etat fédéral et compte sur les recettes issues des droits de douane additionnels qu'il veut mettre en place.

Et c'est bien là que nous pourrions connaître les premières surprises d'une période qui s'annonce peut-être hors du commun.

Trump comme Vance ou Elon Musk ne raisonne pas “en moyenne”, ils ne raisonnent pas plus “à périmètre constant plus 1 ou 2 %”.

Ce sont des transgresseurs.

Ils règlent les problèmes, et pour vraiment régler un problème il faut rarement faire plus de la même erreur qui conduit au problème en question.

Il faut une rupture.

Nous pourrions donc imaginer que cette hausse ou pas du plafond, soit l'occasion de mettre à plat les dépenses publiques une bonne fois pour toute et avec Musk au ministère de l'efficience gouvernementale, ne vous attendez pas à de l'enfilage de perles, ou… à de la tiédeur.

Charles SANNAT