Une fiscalité plus lourde pour les locations saisonnières

Comme vous le savez, il n'y a aucun problème que notre pays ne puisse résoudre sans créer un nouvel impôt ou changer une règle fiscale !

Comme vous le savez la location saisonnière c'est mal. C'est le diable absolu.

On reproche aux gens que cela transforme certaines villes en villes musées et en villes uniquement touristiques !

On oublie juste que les « gens » n'ont rien demandé !

Personne n'a demandé que l'on délocalise toutes nos usines pour les installer en Asie en nous laissant au chômage.

Personne n'a demandé que l'on crée des compagnies low-cost pour nous faire débarquer des millions de touristes chaque année.

Alors évidemment autant les loger et gagner 4 sous, puisqu'il ne nous restait plus que cela à faire !

Maintenant que vous vous êtes adaptés, il faut vous punir !

« Le gouvernement veut mettre fin à une fiscalité qu'il juge trop avantageuse envers les propriétaires qui louent des logements saisonniers sur les plateformes. Ce type de location est en pleine explosion et pose de nombreux problèmes de logement.

Aujourd'hui, ils bénéficient d'un abattement forfaitaire de 71 %, plus que pour les autres types de location. Cette niche fiscale a été mise en cause par Bruno Le Maire, vendredi 9 juin. « Il n'y a pas de raison de conserver cette fiscalité qui conduit à des excès », a indiqué le ministre de l'Économie sur BFMTV. Ces excès sont d'autant plus palpables que le nombre de biens en location a explosé. En dix ans, on serait passés de 30 000 annonces à 750 000 sur le site AirBnb.

À Arès (Gironde), ces meublés de tourisme qui se multiplient commencent à poser problème au maire, Xavier Deney. Ce dernier déplore : « On est une ville qui est en train de mourir, tout simplement parce qu'on ne sait pas garder notre jeunesse. Il y a des logements qui sont pris pour deux ou trois mois ». Tout un écosystème s'est créé autour de ce marché avec des concierges qui s'occupent de la remise de clés. Pour une professionnelle du secteur, taxer plus les propriétaires ne les fera pas renoncer. De leur côté, les plateformes rappellent que les loueurs ne sont pas spéculateurs et que le revenu médian est de 3 900 euros par an. Le gouvernement prendra sa décision en octobre. »

Quant au Maire d'Ares, bled du fond du bassin qui n'a jamais intéressé personne, car au fond du bassin d'Arcachon, il n'y a que de la vase, des moustiques et la moitié de la journée pas d'eau à cause des marées bien trop basses !

Bref, Ares, c'est charmant mais Ares n'a jamais gardé sa jeunesse, même dans ma jeunesse ! Il ne faut donc pas raconter n'importe quoi.

Là encore, la réalité, c'est que l'on va soi disant lutter contre les abus de la location saisonnière en augmentant les taxes.

Vous verrez après, l'Etat trouvera cela très bien à partir du moment où c'est taxé convenablement.

On diabolise pour justifier l'impôt et la taxe.

La technique est toujours la même.

Charles SANNAT