Les obstacles s'accumulent autour du projet de cryptomonnaie Libra lancé par Facebook, avec l'opposition montante de gouvernements et régulateurs.
Les régulateurs mondiaux interrogeront Facebook lundi sur sa cryptomonnaie Libra dans un contexte où les gouvernements de l'Union Européenne s'inquiètent de la menace que représente la monnaie numérique pour la stabilité financière, selon le Financial Times.
Des représentants de 26 banques centrales, dont la réserve fédérale américaine et la Banque d'Angleterre, rencontreront des représentants de la cryptomonnaie Libra à Bâle lundi, a déclaré le Financial Times, citant des responsables.
Les fondateurs de la cryptomonnaie Libra ont également été invités à répondre à des questions clés sur la portée et la conception de la monnaie, a déclaré le Financial Times.
Facebook n'a pas répondu immédiatement à la demande de commentaires de Reuters en dehors des heures normales d'ouverture.
La France et l'Allemagne contre le projet de cryptomonnaie Libra
Des pays comme la France et l'Allemagne ont publiquement critiqué le projet Libra du géant des médias sociaux, affirmant qu'il mettait en péril la souveraineté des États membres de l'UE.
En effet, jeudi dernier, le ministre des Finances Bruno Le Maire a mis un nouveau coup de pression, se disant opposé au développement de la cryptomonnaie LIBRA "sur le sol européen".
Mr Le Maire s'inquiète notamment pour "la souveraineté monétaire" des Etats et des risques "systémiques" que pourrait entraîner la "privatisation éventuelle d'une monnaie détenue par un seul acteur qui a plus de 2 milliards d'utilisateurs".
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