Le dollar américain bondit à un plus haut contre un panier de devises ce jeudi, après avoir reculé à un plus bas de 11 mois plus tôt durant la semaine, tandis que l'euro plonge en vue de la décision de la Banque Centrale Européenne.
L'indice US dollar, qui mesure la force du billet vert contre un panier de six principales devises, progresse de 0,18% à 94,81, à 06,46 a.
m.
ET (10,46 a.
m.
GMT), proche d'un plus bas de 11 mois de 94,27.
Le dollar est sous pression sur les spéculations relatives à une inflation faible pourrait ralentir la Réserve Fédérale dans son resserrement de politique monétaire.
Le dollar subit de nouveau des pressions à la vente après que la réforme pour la santé ait échoué une seconde fois ce lundi, assénant un sacré coup à l'administration Trump.
La perspective que d'autres banques centrales suivront la Fed dans son resserrement de politique a également affaibli le dollar.
L'euro touche un plus bas, avec l'EUR/USD à 1,1509 proche d'un plus haut de 14 mois à 1,1582 : Le président de la Banque Centrale Européenne Mario Draghi a boosté l'euro avec des commentaires faucons sur la progression économique de la zone euro lors d'un discours à Sintra, au Portugal le mois dernier.
Ces remarques ont été perçues comme un signal en vue d'un resserrement de politique, mais Draghi a également indiqué que tout changement de politique devra être « progressif » et « prudent ».
Le compte-rendu de la réunion de la banque en juin a montré que les décideurs avaient discuté du retrait dans le communiqué d'une promesse d'augmentation du programme d'achat d'actifs si l'économie prenait un mauvais chemin.
Le dollar gagne du terrain contre le yen, avec l'USD/JPY en hausse de 0,36% à 112,34 après que la Bank of Japan maintien la politique monétaire inchangée et indique que l'inflation risque de demeurer sur une tendance baissière.
La livre recule contre le billet vert, avec le GBP/USD en repli de 0,54% à 1,2954 en dépit des ventes au détail britannique.
Les chiffres ont montré que les ventes au détail ont progressé de 0,6%, indiquant que les dépenses de consommations continuent de progresser malgré l'inflation.
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