EUR : L'euro baissait face au dollar mardi, le billet vert profitant toujours de propos d'un membre de la réserve fédérale américaine (Fed) face à un euro sous pression politique.
La monnaie unique européenne voyait rouge mardi midi face à la plupart de ses grandes contreparties avant la réouverture des marchés américains, clos hier pour le President's Day.
Principaux facteurs : les perspectives haussières des taux américains et le risque politique européen.
A cette heure, l'euro perd 0,73% contre le dollar à 1,0536, 0,32% contre le sterling à 0,8488 et 0,23% face au yen.
Rien à signaler en revanche face au franc suisse.
La divergence monétaire entre les deux rives de l'Atlantique Nord est toujours d'actualité, à la défaveur de l'euro : hier, le patron de la Fed de Philadelphie, Patrick Harker, a déclaré si l'économie américaine continuait sur sa lancée, un nouveau tour de vis de 25 points de base sur les taux courts serait envisageable dès le comité de politique monétaire des 14 et 15 mars.
CHF : Selon des spécialistes d'UBS, la monnaie nationale devrait s'affaiblir dans les prochains mois.
Le franc devrait s'affaiblir face à l'euro ces six à douze prochains mois, selon les économistes d'UBS.
Le cours de change devrait atteindre 1,12 franc à 1,16 franc pour un euro si la conjoncture continue de s'améliorer.
Depuis fin janvier, le taux de change entre les deux monnaies est en dessous de 1,07 franc, alors qu'il était encore à 1,10 franc cet automne, rappelle UBS mardi dans un communiqué.
Les données publiées par la banque nationale suisse (BNS) montrent en outre que l'institut d'émission est intervenu depuis le début du mois pour empêcher la monnaie helvétique de se renforcer davantage.
Pour étayer leur scénario d'affaiblissement du franc, les économistes d'UBS se basent sur la poursuite de la reprise économique déjà visible dans tous les pays de la zone euro.
L'amélioration dans ces régions de la marche des affaires, de l'inflation et de l'emploi devrait inciter la banque centrale européenne (BCE) à repenser sa politique monétaire expansionniste, lit-on dans l'analyse publiée par le numéro un bancaire helvétique.
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