Bourse : Le CAC40 termine en hausse malgré le repli de Thales et de mauvais PMI
Vendredi 22 novembre 2024 18:39
La paire EUR/USD rebondit ce mercredi après-midi, avec un sommet à 1,1364 (après un creux à 1,1306 hier soir), profitant de plusieurs facteurs positifs.
On citera notamment des rumeurs selon lesquelles l'Italie proposera aujourd'hui un déficit budgétaire de 2% à l'UE pour 2019, ce qui devrait à priori suffire pour éviter les sanctions, et mettre fin, au moins pour quelques mois, aux incertitudes entourant le budget de l'Italie.
L'évolution de la paire GBP/USD a également influencé largement l'Euro, comme c'est le cas depuis le début de la semaine.
La Livre rebondit en effet de plus de 100 pips aujourd'hui, face à des informations selon lesquelles Theresa May aurait de bonnes chances de gagner le vote de confiance proposé par l'opposition UK.
Les chiffres de l'inflation US publiés à 14h30, et qui étaient à considérer comme l'événement macroéconomique US le plus important dans le calendrier économique du jour, n'ont pas influencé les échanges, avec des chiffres conformes aux attentes du consensus.
D'un point de vue graphique, la hausse de l'Euro-Dollar ce mercredi reste pour l'instant trop limitée pour remettre en question le biais baissier, et pour que l'on puisse de nouveau se risquer à miser à la hausse.
La paire fait en effet face à plusieurs supports susceptible d'empêcher une poursuite de la hausse au moisn à court terme, avec la MM200h à 1,1360 et la MM200h à 1,1370, alors qu'elle n'a pas encore confirmé la cassure au-dessus de la résistance clé de 1,1350.
Au-delà des résistances immédiates citées plus haut, on s'intéressera également en cas de poursuite de la hausse aux obstacles situés à 1,14, 1,1420-25, 1,1450, 1,1475 et 1,15 : A la baisse, un retour sous 1,1350 exposerait de nouveau la zone de résistance de 1,1300-06, avant 1,1265, 1,1215 (creux annuel) et 1,12 : Enfin, il faut souligner que la réunion de la BCE, le principal événement de la semaine côté européen, sera attendue demain, et doit être considérée comme un risque baissier, beaucoup d'analystes estimant que la BCE pourrait afficher un « tournant dovish » dans sa communication, comme cela a été le cas dans une analyse de Fitch rating aujourd'hui.
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