L'EUR/USD avance vers un profil davantage baissier après plusieurs jours d'hésitation, la réunion de la BCE ayant entrainé un mouvement de baisse qui a entrainé un nouveau creux hebdomadaire à 1,1652, contre 1,1654 pour le creux de mardi.
La réunion de la BCE impacte négativement l'Euro Mario Draghi s'est certes montré confiant en ce qui concerne les perspectives économiques, et a relevé le caractère positif de la rencontre Trump-Juncker d'hier pour ce qui concerne la guerre commerciale, mais le marché espérait des précisions sur le timing de la hausse des taux, ce qui n'a pas eu lieu.
Draghi s'est en effet contenté de stipuler que la BCE est à l'aise avec les anticipations actuelles du marché en termes de taux.
Sachant que le marché table actuellement sur une probabilité de 57% environ que la BCE remonte ses taux en septembre 2019, cela exclu pour l'instant la date du mois de juillet 2019 qui a parfois été évoquée.
Contexte technique D'un point de vue graphique, il faut relever que l'Euro Dollar a cassé sous ses moyennes mobiles 100 et 200 heures, envoyant ainsi des signaux baissiers à court terme.
Dans l'immédiat, la zone des 1,1650, où se trouve le creux de mardi et qui a servi plusieurs fois de support ou de résistance depuis le début du mois de juillet pourrait ralentir la baisse.
Cette zone correspond par ailleurs au retracement de Fibonacci de 38,2% de la phase de baisse du 9 au 19 juillet.
En cas de cassure, le prochain objectif logique se situe sur le seuil psychologique des 1,16, avant 1,1575, 1,1550, 1,1530 et 1,1500-08 (creux annuel 2018).
Un solide PIB US demain pourrait de nouveau alimenter la baisse Enfin, il ne faut pas oublier que la journée de demain sera elle aussi l'occasion d'un événement potentiellement très influent sur l'EUR/USD : Le PIB préliminaire du T2 pour les Etats-Unis.
Le consensus anticipe une croissance de 4,2%, en nette accélération par rapport à 2% au trimestre précédent, mais il se murmure que les chiffres pourraient dépasser les attentes.
Le président américain Donald Trump aurait lui-même évoqué en privé le chiffre de 4,8% selon la presse, et si cela se confirme, le Dollar pourrait trouver un second souffle et reprendre plus franchement sa hausse, envoyant l'Euro-Dollar de nouveau en baisse.
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