Eur/usd: le plongeon s`accentue, vers une cassure sous 1.12`

En forte baisse depui le début de la semaine, la paire EUR/USD accenue encore son recul ce mercredi matin avec de nouveaux creux.

EUR/USD vient en effet de toucher le seuil psychologique de 1,12 pour la première fois depuis le 9 juillet, dans le cadre d'une chute qui a démarré suite à un pic à 1,1283 lundi.

Rappelons que hier, l'EUR/USD avait été affecté par l'indice ZEW inférieur aux attentes, qui a pesé sur l'Euro, ainsi que par les ventes au détail US plus solides que prévues, qui ont soutenu le Dollar.

Notons que cette statistique US de premier plan, en plus de rassurer sur l'état de l'économie américaine, fait reculer les anticipations de baisses de taux de la Fed, ce qui profte d'autant plus au billet vert.

La nouvelle accélération baissière de ce matin sur EUR/USD ne semble pour l'instant liée à aucune actualité en particulier, mais quelques statistqiues seront susceptibles d'influencer les échanges dans le calendrier économique plus tard dans la journée.

On attendra notamment une nouvelle estimation de l'IPC de la zone euro du mois de juin à 11h, puis les permis de construire et mises en chantiers US à 14h30.

D'un point de vue graphique, on notera que le creux du jour à 1,12, le creux du 9 juillet à 1,1193 et l'ancien support de 1,1180 forment un obstacle à la baisse à proximité immédiate des cours.

La question à ce stade sera donc de savoir si la paire EUR/USD sera capable de casser sous cette zone, ou si au contraire elle servira d'appui pour un rebond.

A ce propos, on notera pour finir que deux banques qui ont mis à jour leurs prévisions pour EUR/USD au cours de la nuit affichent un avis opposé.

Commerzbank (DE:CBKG) et son analyste Karen Jones ont en effet mis en lumière la zone de 1,1176-1,1181 comme support clé qui devrait stopper la baisse de l'EUR/USD et entrainer un rebond vers la moyenne mobile 200 jours et les sommets de début juin à 1,1320-50.

Barclays (LON:BARC) affiche un avis opposé, anticipant un recul vers un objectif baissier à 1,08 au cours du second trimestre 2019.