La contraction record de l'économie américaine au T2, l'augmentation des inscriptions au chômage la semaine dernière, l'impasse au Congrès sur le plan de relance et la flambée épidémique aux Etats-Unis ont beaucoup pesé sur le dollar, qui se stabilise aux environs d'un creux de plus de deux ans face à un panier de référence mais ne s'en dirige pas moins vers sa pire performance mensuelle depuis 10 ans.
L'euro, qui a profité des déboires du dollar et de la solidarité européenne face à la crise, recule légèrement, autour de 1,1832 dollar, après avoir brièvement franchi en début de séance la barre de 1,19 pour la première fois depuis mai 2018.
L'euro en tête pour le meilleur mois de la décennie
L'euro a franchi vendredi le niveau de 1,19 $ pour la première fois depuis mai 2018, avant d'effacer les gains en raison de la faiblesse des données du PIB du deuxième trimestre des plus grandes économies de la Zone Euro.
Pour le mois de mai, l'euro devrait gagner 5 %, sa meilleure performance depuis 2010, grâce à un plan d'aide massif adopté par les dirigeants européens la semaine dernière et à la baisse de la demande de dollars.
Le dollar a été soumis à une forte pression cette semaine en raison de l'augmentation des cas de coronavirus aux États-Unis, de la suggestion du président Trump selon laquelle il serait bon de retarder l'élection de novembre, et d'un effondrement record du PIB américain.
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