Le dollar a enregistré une légère baisse à 103,3 vendredi, suite à un ralentissement plus important que prévu de l'inflation de base aux États-Unis le mois dernier, conjugué à des dépenses personnelles dépassant les prévisions.
Ces signaux renforcent l'hypothèse d'un atterrissage en douceur de l'économie.
Hier, la première estimation du PIB a révélé la résilience de l'économie américaine malgré des coûts d'emprunt élevés, affichant une croissance annualisée de 3,3 % au quatrième trimestre, dépassant largement les prévisions de 2 %.
Bien que la Réserve fédérale devrait maintenir ses taux d'intérêt lors de sa réunion la semaine prochaine, les traders seront attentifs aux remarques du président de la Fed, Jerome Powell, pour anticiper le début du cycle d'assouplissement.
Des ventes significatives ont été enregistrées contre l'euro, la livre et le dollar australien.
Malgré une légère baisse de 0,2 % du dollar par rapport à un panier de devises de référence, il semble se diriger vers un gain hebdomadaire pour la quatrième semaine consécutive.
Dans le même temps, l'euro a rebondi de 0,20 % à 1,086 dollar après avoir connu une baisse hier, résultant d'une réaction modérée à la dernière décision de la Banque centrale européenne (BCE) sur les taux d'intérêt.
Pourquoi l'euo a baissé ?
La monnaie européenne a connu des secousses à la suite de la première réunion politique de la BCE en 2024.
Bien que la BCE ait maintenu ses taux d'intérêt comme prévu, l'euro a diminué car la présidente Christine Lagarde n'a pas clarifié autant que souhaité les spéculations sur une possible baisse des taux, décevant les investisseurs.
Pendant ce temps, le dollar américain a fluctué jeudi après la publication des derniers chiffres du PIB.
La croissance économique plus forte que prévu à la fin de 2023 a eu un impact positif sur le dollar, mais a également renforcé l'appétit pour le risque sur le marché, ce qui a réduit la demande pour la monnaie refuge.
Dans le même contexte, la livre sterling a connu une modération lors de la séance d'hier, car le dernier bilan des ventes au détail de la Confédération de l'industrie britannique (CBI) a atteint son plus bas niveau en trois ans ce mois-ci.
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