Le dollar se renforce par rapport à un panier de devises importantes, illustrant sa dominance actuelle sur les marchés internationaux.
Pendant ce temps, l'euro, tombé à 1,072 dollar, a subi une chute significative, atteignant son niveau le plus bas depuis mi-février.
Cette baisse s'explique par les disparités marquées observées dans les données économiques entre les deux côtés de l'Atlantique.
Le dollar reste proche de son plus haut niveau depuis 5 mois grâce à des données économiques solides
L'indice du dollar, évoluant autour de 105 points, atteint un sommet remarquable depuis le 14 novembre, illustrant la force actuelle de la devise américaine sur les marchés mondiaux.
Cette performance est d'autant plus notable qu'il se situe tout juste en dessous du pic de cinq mois à 105,1 atteint plus tôt dans la séance.
Ces mouvements reflètent la réaction des investisseurs face à une série de données économiques solides aux USA, ainsi que leur réflexion sur l'impact potentiel de ces indicateurs sur la trajectoire future de la politique de la Réserve fédérale.
En février, le nombre d'offres d'emploi aux États-Unis a surpassé légèrement les attentes du marché en atteignant 8,756 millions, tandis que les commandes d'usine ont enregistré une augmentation de 1,4 %, dépassant également les prévisions qui tablaient sur une hausse de 1 %.
Ces chiffres renforcent le sentiment de robustesse de l'économie américaine, contribuant ainsi à la dynamique haussière du dollar.
Le début de la semaine a été marqué par une révélation significative : une expansion du secteur manufacturier américain pour la première fois en 18 mois.
Cette nouvelle a semé le doute quant à la projection antérieure de la Fed, qui envisageait trois baisses des taux d'intérêt lors de sa dernière réunion de politique monétaire.
Ces données économiques inattendues ont incité les investisseurs à reconsidérer leurs anticipations concernant les décisions de la banque centrale américaine.
Toutefois, en Europe, la détérioration de l'activité manufacturière dans la zone euro s'est intensifiée en mars, l'indice PMI S&P Global/HCOB pour le secteur atteignant 46,1, marquant ainsi le 21e mois consécutif en dessous du seuil critique des 50.
À présent, les regards sont tournés vers le rapport sur l'emploi de mars, dont la publication est prévue pour vendredi, ainsi que vers les commentaires à venir de plusieurs responsables de la Fed, dont le président Powell.
Ces interventions sont attendues avec impatience, car elles pourraient apporter davantage de clarté sur le calendrier et la nature des futures mesures de politique monétaire, influençant ainsi la direction des marchés financiers dans les semaines à venir.
0 Commentaire