Forex : eur/usd, l'euro baisse après la bce et des indicateurs économiques américains encourageants

L'Euro subit actuellement une dépréciation significative, se stabilisant à 1,08244 dollar, en grande partie en raison de la récente décision de la Banque Centrale Européenne (BCE) d'abaisser ses taux d'intérêt de 25 points de base.

Cette mesure, attendue par les analystes, s'inscrit dans une série d'ajustements visant à répondre à une inflation en baisse dans la zone euro.

Parallèlement, les États-Unis affichent des indicateurs économiques variés, avec des signes de résilience sur le marché du travail et dans le secteur manufacturier.

L'euro baisse après la BCE et des indicateurs Économiques aux États-Unis

L'Euro enregistre actuellement une baisse de -0,32%, se stabilisant à 1,08244 dollar, un niveau qui le rapproche de ses plus bas depuis le début d'août.

Cette dépréciation fait suite à la décision de la Banque Centrale Européenne (BCE) d'abaisser ses taux d'intérêt de 25 points de base lors de sa réunion d'octobre 2024, une mesure anticipée par les analystes.

Cette réduction s'inscrit dans une série d'ajustements similaires effectués en septembre et en juin, portant le taux de dépôt directeur à 3,25 %, son niveau le plus bas depuis mai 2023.

Cette décision de la BCE est le résultat d'une évaluation approfondie de la situation économique, qui a révélé une progression significative de la désinflation.

En effet, l'inflation dans la zone euro a été révisée à la baisse, atteignant 1,7 % en septembre, un chiffre qui tombe en dessous de l'objectif de 2 % fixé par la BCE pour la première fois en plus de trois ans.

Ce contexte économique incertain pousse la BCE à maintenir une politique monétaire restrictive, avec l'intention de garder les taux d'intérêt élevés jusqu'à ce que l'inflation se stabilise autour de son objectif.

Les décideurs de la BCE ont souligné leur engagement à adopter une approche flexible, fondée sur des données concrètes, pour déterminer le niveau et la durée appropriés de cette restriction.

Parallèlement, de l'autre côté de l'Atlantique, les États-Unis affichent des indicateurs économiques variés.

Le nombre d'inscriptions hebdomadaires au chômage a atteint 241 000, un chiffre conforme aux attentes du marché, après avoir enregistré 260 000 la semaine précédente.

Ce maintien des demandes d'allocations chômage suggère une certaine stabilité sur le marché du travail, bien que des signes de ralentissement puissent apparaître à l'horizon.

En outre, l'indice manufacturier de la Réserve fédérale de Philadelphie a surpris les analystes en atteignant 10,3 en octobre, un chiffre nettement supérieur au consensus de 4,2, et en forte hausse par rapport à 1,7 en septembre.

Cette performance indique une résilience du secteur manufacturier américain, qui pourrait jouer un rôle clé dans la dynamique économique globale.

Les ventes au détail, un autre indicateur crucial de la santé économique, ont également montré des signes de vigueur, avec une augmentation de 0,4 % en septembre, surpassant les prévisions qui tablaient sur une hausse de 0,3 %.

Cette croissance, après une légère augmentation de 0,1 % en juillet, témoigne d'une consommation robuste, essentielle pour soutenir la croissance économique dans un contexte d'incertitude.