L'euro atteint son niveau le plus bas en sept semaines, impacté par la robustesse des données économiques américaines.
Le dollar a enregistré une hausse significative à 103,6, les opérateurs ajustant leurs anticipations de baisse des taux de la Réserve fédérale suite à un rapport sur l'emploi américain surpassant les prévisions pour janvier.
L'euro chute en raison de la vigueur des données américaines
L'euro a chuté à 1,08 dollar, atteignant ainsi son plancher des sept dernières semaines, tandis que le dollar s'est renforcé à la suite d'un rapport sur l'emploi dépassant les attentes.
Cette augmentation a érodé l'espoir d'une réduction imminente des taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine en début d'année.
Les données révèlent une création de 353 000 emplois aux États-Unis en janvier, surpassant les prévisions du marché qui tablaient sur une hausse de 180 000 emplois au cours du même mois.
De plus, le taux de chômage est resté stable pour le deuxième mois consécutif à 3,7 %, défiant les attentes du marché qui tablaient sur une légère hausse à 3,8 %.
La croissance des salaires a également connu une accélération inattendue.
Mercredi, la Réserve fédérale américaine a décidé de maintenir ses taux d'intérêt et de passer d'un biais "resserrement" à une position neutre.
Dans le même temps, le président Jerome Powell a repoussé les anticipations du marché concernant d'éventuelles réductions de taux en mars.
Parallèlement, les données divergentes sur l'inflation dans la zone euro ont probablement renforcé la position de la BCE contre une diminution précipitée des taux d'intérêt.
Le dernier rapport sur l'IPC a signalé un ralentissement du taux d'inflation à 2,8 % en janvier, légèrement en dessous des 2,9 % de décembre, conformément aux prévisions du marché.
Cependant, le taux de base a diminué moins que prévu, se situant à 3,3 %.
Le mois dernier, la BCE a maintenu les taux d'intérêt à leur plus haut niveau depuis plusieurs années, et la présidente Lagarde a souligné que les responsables étaient unanimes sur le fait qu'il était prématuré de discuter d'une réduction des taux d'intérêt.
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