En raison de la réduction des attentes concernant une prochaine baisse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale, le dollar a enregistré une hausse de 0,70% par rapport à un panier de devises de référence, atteignant son plus haut niveau en un mois.
Simultanément, l'euro connaît une dépréciation de 0,60%, s'établissant à 1,089 dollar, et se dirige vers sa plus forte baisse quotidienne en quinze jours.
La livre sterling et le yen enregistrent également des reculs en raison de l'atténuation des pressions inflationnistes.
Au Royaume-Uni, la croissance des salaires a ralenti au cours des trois derniers mois se terminant en novembre, incitant les économistes à envisager des baisses de taux au cours de l'année.
L'euro s'affaiblit et atteint son plus bas niveau depuis un mois après les déclarations des membres de la BCE
Dans ce contexte de renforcement global du dollar, marqué par la réduction des paris sur les baisses de taux d'intérêt, l'euro s'affaiblit et atteint son plus bas niveau en un mois, franchissant la barre des 1,09 dollars, une situation observée pour la dernière fois mi-décembre.
À Davos, Joachim Nagel, fonctionnaire de la BCE, estime qu'il est prématuré de discuter d'une réduction des taux d'intérêt en raison de la persistance d'une inflation élevée.
Cependant, son homologue autrichien Robert Holzmann juge très improbable une baisse des taux en 2024.
En revanche, François Villeroy de Galhau, son homologue français, souligne que la BCE ne peut pas encore crier victoire sur l'inflation, mais la prochaine étape pourrait probablement être une baisse des taux d'intérêt au cours de l'année.
De plus, Tuomas Valimaki, responsable politique finlandais, suggère que les responsables politiques fassent preuve de patience et attendent "un peu plus longtemps" plutôt que d'agir prématurément.
Du côté des données, la dernière enquête de la BCE révèle que les attentes en matière d'inflation sont tombées à leur plus bas niveau en près de deux ans en novembre.
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