Après la dernière publication des données sur la croissance économique aux États-Unis et en prévision des chiffres de l'inflation, le dollar affiche une progression de +0,20% par rapport à un ensemble de devises de référence.
Pendant ce temps, sur le marché des changes, les opérateurs hésitent à prendre des positions sur le yen, craignant une intervention de la Banque du Japon.
En parallèle, l'euro recule de 0,30%, s'établissant à 1,079 dollar.
Selon les derniers chiffres du département du Commerce, l'économie américaine a surpassé les attentes en enregistrant une croissance plus élevée que prévu au quatrième trimestre.
Le Produit Intérieur Brut (PIB) a augmenté de 3,4% en taux annualisé, dépassant ainsi l'estimation initiale de 3,2%.
Cette performance dépasse également les prévisions moyennes des économistes et analystes sondés par Reuters, qui tablaient sur une croissance de 3,2%.
L'euro tombe à son plus bas niveau depuis plus d'un mois à la fin du mois de mars
Àlors que nous approchons la fin du mois de mars, l'euro a chuté sous le seuil de 1,08 dollar, marquant son niveau le plus bas depuis le 19 février et signalant une baisse trimestrielle d'environ 2% par rapport au dollar américain.
Cette tendance découle de la réticence des investisseurs à anticiper des réductions drastiques des taux d'intérêt de la Réserve fédérale, encouragés par la solidité des indicateurs économiques aux États-Unis et par les remarques prudentes des responsables de la banque centrale.
Christopher Waller, gouverneur de la Fed, a souligné lors d'une intervention mercredi l'absence d'urgence à abaisser les taux directeurs, arguant que l'inflation persistait au-dessus de l'objectif de la banque.
Cependant, il n'a pas exclu la possibilité d'éventuels ajustements plus tard dans l'année.
En Europe, Piero Cipollone, membre de la Banque centrale européenne (BCE), a exprimé une confiance croissante quant au retour de l'inflation à l'objectif de 2% d'ici mi-2025.
Il a évoqué le ralentissement de la croissance des salaires comme un facteur renforçant les arguments en faveur d'une baisse des taux d'intérêt.
Les investisseurs anticipent actuellement une réduction des taux de la BCE en juin, bien que les opinions divergent sur la probabilité de deux ou trois baisses supplémentaires d'ici la fin de l'année.
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