Le dollar progresse, soutenu par la robustesse des indicateurs économiques. Cette solidité du billet vert est le résultat de données économiques encourageantes qui continuent de confirmer la vigueur de l'économie.
Le dollar progresse après le PIB US
Le billet vert affiche une hausse de 0,20% par rapport à un panier de devises de référence.
Dans le même temps, l'euro recule de 0,20%, s'établissant à 1,059 dollar, tandis que la livre sterling perd 0,19%, atteignant 1,208 dollar.
Cette hausse est étroitement liée à la hausse des rendements des bons du Trésor, stimulée par des données solides qui renforcent davantage la robustesse de l'économie américaine.
Au cours du troisième trimestre, l'économie américaine a enregistré une croissance annuelle de 4,9%, surpassant largement les prévisions de 4,3%.
Cette performance est en grande partie attribuable à la vigueur des dépenses de consommation.
De plus, les commandes de biens durables ont connu une hausse significative de 4,7% en septembre, marquant la plus forte augmentation depuis juillet 2020, largement au-dessus du consensus du marché qui était de 1,7%.
Bien que la Réserve fédérale soit largement prévue de maintenir des taux d'intérêt inchangés lors de sa prochaine réunion de politique générale, on s'attend à ce que ces taux restent élevés sur une période prolongée.
Pendant ce temps, la vigueur du dollar continue de bénéficier de la faiblesse persistante de l'euro.
Cette faiblesse est attribuée à l'assombrissement des perspectives de croissance dans la zone euro et à l'indication que le cycle de resserrement de la Banque centrale européenne (BCE) semble toucher à sa fin.
L'euro s'affaiblit légèrement à la suite de la réunion de la BCE
La monnaie unique européenne a légèrement décliné, atteignant environ 1,05 dollar, après que la BCE a annoncé le maintien des taux d'intérêt inchangés pour la première fois en plus d'un an, conforme aux attentes du marché.
Les responsables de la BCE ont réaffirmé que les taux resteront inchangés pendant une période suffisamment longue pour contribuer de manière significative à la maîtrise de l'inflation.
Cette décision intervient alors que l'activité économique dans la zone euro reste en berne, avec des risques de récession qui se profilent à l'horizon.
Les derniers indices PMI ont montré que l'activité économique de la zone euro a connu en octobre la plus forte contraction depuis novembre 2020, principalement en raison de fortes réductions dans les secteurs des services et de la fabrication.
Les chiffres préliminaires de la croissance du PIB et de l'inflation pour les principales économies, qui seront publiés la semaine prochaine, seront suivis de près pour obtenir de nouvelles indications sur les performances économiques de l'Union européenne.
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