Le dollar cède environ 0,1% contre un panier de devises internationales après avoir atteint jeudi un pic de trois semaines.
L'euro progresse légèrement au-dessus de 1,081 dollar malgré un mauvais indicateur Européen (PIB allemand).
Le PIB allemand se contracte de 2,2% d'un trimestre sur l'autre au T1 2020
L'office allemand des statistiques a rendu public aujourd'hui le rapport sur le PIB au T1.
Les données ont montré une contraction de 2,2% d'un trimestre à l'autre -en ligne avec les estimations du marché.
D'une année à l'autre, le PIB a reculé de 1,9% (att.
-1,6% en glissement annuel).
Cependant, les données corrigées du nombre de jours ouvrables ont montré une baisse de 2,3% en glissement annuel (att.
-2% en glissement annuel).
Il s'agissait d'une version préliminaire, les détails n'ont donc pas été publiés.
Le chef du bureau des statistiques allemand a déclaré que le PIB du deuxième trimestre devrait chuter d'environ 10%.
Le ministre allemand de l’économie a également commenté la croissance, affirmant que la récession aurait dû toucher le fond en avril, mais les indicateurs ne donnent pas un grand espoir.
Les perspectives de long terme restent en faveur du dollar américain
Fondamentalement, l’avantage est au dollar américain.
Les chiffres macroéconomiques continuent à décevoir à travers le monde ce qui alimente la demande pour les devises refuges telles que le dollar et le yen.
Comparé au marché actions, les cambistes ne perçoivent pas de la même façon les « plans de relance » et les « QE ».
Les cambistes attendront un rebond des chiffres macroéconomiques pour revenir sur les devises moins risquées telles que l’euro, le dollar canadien et le dollar australien.
Outre cet aspect, seule une baisse inattendue de la production de pétrole pourrait permettre au dollar canadien de prendre l’avantage sur le billet vert.
Néanmoins, avec déjà d’importants sacrifices faits par les pays producteurs depuis le début de l’année (baisse de plus de 15% de la production mondiale), il semble peu probable qu’un pays soit en mesure de pouvoir réduire davantage sa production de pétrole.
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