L'euro se redresse et s'approche de 1,05 dollar, soutenu par un affaiblissement du dollar américain. Cette tendance est alimentée par l'annonce de Donald Trump de nommer Scott Bessent au poste de secrétaire d'État au Trésor, rassurant ainsi le marché obligataire sur la discipline budgétaire.
Cela a conduit à une baisse des rendements, réduisant ainsi l'avantage de taux de la monnaie.
Reprise de l'euro face à un dollar affaibli
L'euro bénéficie de la nomination par Donald Trump du nouveau secrétaire d'État au Trésor, enregistrant une progression de 0,60 % pour atteindre 1,048 dollar.
Dans le même temps, le dollar recule de 0,55 % par rapport à un panier de devises de référence, en corrélation avec la baisse des rendements obligataires.
Ce mouvement est catalysé par l'annonce de Donald Trump concernant la nomination de Scott Bessent, un gestionnaire de fonds spéculatifs, au poste de secrétaire d'État au Trésor.
Cette décision est perçue comme un signal positif par les investisseurs, qui espèrent que Bessent mettra l'accent sur la stabilité politique et atténuera les préoccupations relatives aux tarifs douaniers.
Cependant, malgré cette embellie, la monnaie unique européenne reste proche de ses niveaux les plus bas depuis deux ans.
Les inquiétudes concernant la santé de l'économie de la zone euro continuent de peser sur l'euro, alimentées par des incertitudes liées à une éventuelle deuxième administration Trump, la guerre en cours en Ukraine, ainsi que l'instabilité politique en Allemagne et en France.
Ces facteurs contribuent à un climat d'incertitude qui pèse sur les perspectives économiques de la région.
Les marchés intègrent également une probable baisse des taux d'intérêt de 25 points de base par la Banque centrale européenne (BCE) lors de sa prochaine réunion.
Les attentes d'une réduction plus agressive, de 50 points de base, grimpent à 58 %.
Les données préliminaires sur l'inflation dans la zone euro, qui doivent être publiées cette semaine, sont scrutées de près, car elles pourraient fournir des indications supplémentaires sur l'ampleur de la prochaine baisse des taux.
Parallèlement, les enquêtes manufacturières européennes révèlent une faiblesse généralisée, contrastant avec des résultats plus optimistes aux États-Unis.
Cette divergence conduit à une chute significative des rendements obligataires européens, creusant l'écart avec les rendements du Trésor américain et favorisant ainsi le dollar.
Les marchés anticipent un assouplissement monétaire plus prononcé de la BCE, avec une probabilité de 59 % pour une baisse de 50 points de base en décembre.
Les marchés s'attendent désormais à un assouplissement monétaire d'environ 150 points de base de la part de la BCE d'ici la fin de l'année prochaine, tandis que la Fed pourrait n'envisager qu'environ 70 points de base.
Les chiffres sur l'inflation aux États-Unis et dans l'Union européenne, attendus cette semaine, devraient également affiner les perspectives en matière de taux d'intérêt.
De plus, les données sur les ventes au détail au Royaume-Uni déçoivent, ce qui conduit à une anticipation accrue d'une baisse des taux de la Banque d'Angleterre, bien que cela soit désormais envisagé pour février plutôt que pour décembre.
Enfin, La livre sterling rebondit de 0,2 % à 1,255 dollar après avoir atteint son plus bas niveau en six semaines à 1,248 dollar.
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