Malgré la nette hausse des rendements obligataires, le dollar demeure pratiquement stable par rapport à un ensemble de devises de référence.
L'euro, en recul de 0,08%, s'échange à 1,08 dollar, tandis que la livre sterling connaît une baisse de 0,13% pour se négocier à 1,26 dollar.
À l'approche de la réunion de la BCE, l'euro affiche peu de variations
Sur le marché des changes, l'euro a oscillé autour de 1,08 dollar, les investisseurs adoptant une attitude prudente avant l'annonce des décisions de la Banque centrale européenne prévue pour jeudi.
Les responsables de la BCE devraient maintenir les taux d'intérêt à leur plus bas niveau pour une sixième réunion consécutive.
L'attention se focalise particulièrement sur la formulation de la déclaration et la conférence de presse de la présidente de la BCE, Mme Lagarde, pour des indications sur le calendrier de la première baisse des taux cette année.
Les derniers comptes-rendus de la BCE ont révélé la confiance croissante des décideurs dans la trajectoire de l'inflation vers son objectif de 2 %, renforçant les arguments en faveur d'une réduction des taux d'intérêt.
Parallèlement, les données économiques favorables aux États-Unis continuent de soutenir le dollar, laissant penser que la Réserve fédérale n'est pas pressée de baisser les taux à court terme.
La livre sterling reste sous pression en raison de la faiblesse des données salariales au Royaume-Uni
La livre sterling a maintenu son cours en dessous de 1,26 dollar, avec des données indiquant un ralentissement de la croissance des salaires qui s'ajoute aux signes de faiblesse sur le marché de l'emploi britannique.
Selon les chiffres de la Confédération du recrutement et de l'emploi (REC), les salaires des travailleurs permanents ont augmenté au rythme le plus lent depuis plus de trois ans en mars, tandis que les dépenses pour les travailleurs temporaires ont connu leur plus forte baisse depuis juillet 2020.
Actuellement, les marchés anticipent une baisse des taux d'environ 70 points de base au Royaume-Uni cette année, en particulier après que deux des membres les plus optimistes de la Banque d'Angleterre ont renoncé à réclamer des hausses lors de la dernière réunion.
Dans le même temps, un rapport robuste sur l'emploi aux États-Unis a renforcé les attentes selon lesquelles la Fed procédera à moins de réductions de taux que prévu.
L'économie américaine a créé 303 000 emplois en mars, la plus forte augmentation en 10 mois, tandis que le taux de chômage a baissé de manière inattendue à 3,8 %, la croissance des salaires restant solide.
0 Commentaire