L'euro reste sous pression en raison des attentes concernant les données sur l'inflation et les décisions de politique monétaire de la BCE et de la Fed, s'éloignant de son plus haut niveau depuis 13 mois, à 1,12 dollar, pour se stabiliser à 1,115 dollar.
Les tensions politiques en France ajoutent une couche de complexité, influençant les perspectives économiques et la stabilité de la zone euro.
Les investisseurs restent attentifs aux développements futurs, qui pourraient déterminer la direction des marchés financiers.
La livre sterling progresse de 0,2% à 1,321 dollar, près du sommet de deux ans de la semaine dernière.
Les deux devises, et en particulier l'euro, ont été les principaux bénéficiaires de la récente faiblesse du dollar.
Le dollar stable, l'euro et la livre sterling profitent de la faiblesse du billet vert
Le dollar est stable face à un panier de devises de référence, toujours proche d'un plus bas d'un an en raison des attentes d'une baisse des taux de la Fed le mois prochain.
L'euro perd environ 0,05%, à 1,116 dollar, proche du pic de 13 mois atteint lundi, les investisseurs devenant prudents à l'approche des données sur l'inflation de la zone euro pour le mois d'août.
Ces données pourraient avoir un impact significatif sur la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).
L'inflation en Allemagne et dans la zone euro devrait atteindre son niveau le plus bas depuis plus de trois ans, ce qui pourrait inciter la BCE à adopter une approche plus accommodante.
Bien que les responsables de la BCE aient indiqué une approche prudente en matière de réduction des taux, les marchés tablent toujours sur une réduction d'environ 65 points de base d'ici à la fin de l'année.
Cette anticipation reflète les attentes des investisseurs quant à une politique monétaire plus souple pour soutenir l'économie européenne.
Dans le même temps, les responsables de la Réserve fédérale américaine ont laissé entendre qu'ils allaient procéder à des réductions de taux.
Cette perspective a également influencé les marchés, car une baisse des taux aux États-Unis pourrait rendre le dollar moins attractif, soutenant ainsi l'euro.
En France, les tensions politiques se sont accrues alors que le président Macron s'efforçait de former un nouveau gouvernement.
Les socialistes et les Verts ont refusé de participer aux pourparlers, compliquant ainsi la formation d'une coalition stable.
Si un nouveau gouvernement n'est pas formé, un budget dirigé par le Premier ministre intérimaire Gabriel Attal pourrait inclure 10 milliards d'euros de réductions, soit moins que ce que Bruxelles attend.
Cette situation pourrait entraîner des tensions supplémentaires avec l'Union européenne et affecter la confiance des investisseurs dans l'économie française.
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