Actuellement, les contrats à terme sur le dollar américain progressent de 0,1 %, stimulés par les remarques émises par le membre de la Réserve fédérale, Raphael Bostic.
L'indice du dollar progresse après les commentaires de Bostic
Après l'intervention de Bostic, l'indice du dollar remonte légèrement après un début de journée en baisse pour se stabiliser autour de 106 ce jeudi, maintenant ainsi sa position proche de son pic de cinq mois.
Dans ses déclarations, Bostic met en avant l'importance de maintenir la stabilité des taux d'intérêt tant que le marché du travail montre des signes de solidité.
Il suggère ainsi que des fluctuations dans les taux pourraient être inutiles ou même préjudiciables à cette stabilité.
De plus, il évoque une éventuelle baisse des taux seulement vers la fin de l'année, ce qui implique une certaine patience dans la mise en œuvre de politiques monétaires plus accommodantes.
Malgré cette prudence, Bostic reste optimiste quant à l'avenir de l'économie, affirmant qu'elle continuera de croître même avec la politique monétaire actuelle.
Cette confiance dans la croissance économique est un signal positif pour les investisseurs et les acteurs économiques.
Cependant, il reconnaît également les défis à venir, notamment en ce qui concerne l'atteinte de l'objectif d'inflation de 2 %.
Il souligne que le chemin pour y parvenir sera difficile et prendra plus de temps que ce qui était initialement anticipé.
Cette reconnaissance des obstacles potentiels à l'atteinte des objectifs économiques montre une certaine prudence et réalisme de la part de Bostic.
Les opérateurs du marché absorbent également les dernières données économiques, notamment les chiffres des demandes initiales et l'indice manufacturier de la Fed de Philadelphie, qui .
Les dernières statistiques concernant les demandes d'indemnisation chômage aux États-Unis révèlent un niveau maintenu à un seuil très bas, ce qui suggère une stabilité notable sur le front de l'emploi.
En outre, les données régionales de la Réserve fédérale de Philadelphie, publiées aujourd'hui, continuent de témoigner d'une économie résiliente, notamment sur le marché du travail.
Les analystes de JP Morgan estiment que les chances de maintien des taux sont élevées, tandis que la probabilité d'une hausse surprise est minime.
Dans le même temps, les pressions inflationnistes persistent, et plusieurs figures politiques, dont le président Powell, ont souligné la nécessité pour la banque centrale de disposer de plus de certitudes en matière d'inflation et ont affirmé qu'il n'y avait pas d'urgence à réduire les taux.
Environ 66 % des investisseurs parient désormais sur une première baisse des taux en septembre.
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