L'aversion au risque reste sensible également sur le marché des devises: le dollar a touché, contre un panier de devises de référence, son plus haut niveau depuis le 2 décembre.
L'euro se traite autour de 1,1011 dollar après être revenu lundi à 1,1008.
La monnaie unique est parallèlement revenue au plus bas depuis avril 2017 face au franc suisse, ce dernier bénéficiant lui aussi de son statut de valeur refuge.
"En période d'aversion au risque, les flux se dirigent habituellement vers le yen japonais et le franc suisse.
Mais au vu de la proximité du Japon avec la Chine, le risque de voir le virus gagner le Japon est élevée, avec un cas confirmé pour l'instant.
Le franc suisse est donc actuellement le refuge ultime", explique Chris Towner, directeur du courtier JCRA.
L'euro démarre l'année en baisse
L'euro s'est affaibli de près de 2 % jusqu'à présent en 2020 pour s'échanger autour de son plus bas niveau depuis deux mois, soit 1 100 dollars, au cours de la dernière semaine de janvier.
La monnaie a chuté en raison du manque d'information concernant la stratégie de politique monétaire de la BCE et des doutes sur le commerce international pour 2020.
Le secrétaire au Trésor américain, M.
Mnuchin, a averti que l'accord de la phase 2 avec la Chine pourrait ne pas supprimer tous les droits de douane et le président américain, Mr Trump, a renouvelé sa menace d'imposer des droits de douane sur les voitures européennes.
Par rapport à la livre sterling, l'euro n'a baissé que de 0,1 %, tandis qu'il a chuté de 1,3 % par rapport au franc suisse.
Le yuan s'affaiblit pour le 7e jour
Le yuan offshore qui s'échange en dehors du continent a baissé pour la septième journée consécutive mardi, passant sous la barre des 6,97 contre le dollar, un niveau jamais vu depuis le 30 décembre, les investisseurs étant nerveux quant à l'impact du coronavirus sur l'économie.
Mardi, le nombre de décès causés par ce virus de type grippal est passé à 106, avec plus de 4 500 cas confirmés en Chine.
La Commission nationale chinoise de la santé a déclaré que la pénurie de fournitures médicales était un défi majeur dans les efforts pour combattre l'épidémie et traiter les patients.
Le yuan s'est renforcé pendant les heures de bourse en Asie, mais a commencé à baisser après que la Commission chinoise de réglementation des valeurs mobilières a demandé aux sociétés de placement de guider les investisseurs pour qu'ils analysent rationnellement et objectivement l'impact de l'épidémie et adhèrent au concept d'investissement à long terme, afin de tenter d'éviter de nouvelles ventes et la panique.
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