Le dollar semble relativement stable par rapport aux autres grandes devises, enregistrant une faible hausse de 0,05%.
Toutefois, cette semaine devrait néanmoins marquer une performance hebdomadaire favorable pour le dollar, ce qui s'explique par son statut de valeur refuge et par une longue période de faiblesse.
L'indice du dollar a en effet subi des baisses au cours des sept dernières semaines, notamment en raison du ralentissement de l'inflation américaine.
Les statistiques économiques en Europe ont également contribué à faire grimper l'euro récemment.
Par ailleurs, la livre sterling est légèrement en hausse suite aux données du jour, qui ont révélé une croissance de 0,1% de l'économie britannique au premier trimestre, conformément aux attentes.
La valeur de l'indice du Dollar se renforce malgré les derniers indicateurs US
L'indice du dollar affiche une performance positive depuis le début de la semaine, enregistrant sa première hausse hebdomadaire en trois semaines.
Malgré une série d'indicateurs économiques américains qui suggèrent un changement de direction plus rapide de la Fed, tels que l'inflation des consommateurs américains qui a ralenti à 4,9% en avril, l'inflation des producteurs (IPP) qui a augmenté moins que prévu et les inscriptions hebdomadaires à l'allocation chômage qui ont atteint leur plus haut niveau depuis octobre 2021, le dollar continue de se raffermir autour de 102 points aujourd'hui.
Les valeurs refuges, telles que le dollar, ont connu une augmentation de leur attrait en raison du risque croissant de récession mondiale causé par la montée des inscriptions à l'allocation chômage.
Les perspectives de consommation dans les autres grandes régions, telles que la zone euro et la Chine, ne sont pas encourageantes, avec une forte baisse de la consommation réelle en zone euro et une reprise difficile de la consommation en Chine malgré la levée des restrictions sanitaires.
Cependant, un fort rebond du dollar semble peu probable, car la BCE reste hawkish et de plus en plus d'officiels de la BCE évoquent la nécessité de poursuivre les hausses de taux au-delà de l'été.
Les prévisions d'inflation à un an sont passées de 4,6% à 5%, tandis que les prévisions à trois ans sont passées de 2,4% à 2,9%, ce qui indique une forte hausse de l'inflation.
Il est possible que les officiels de la BCE modèrent leur ton en cas de rebond du chômage en zone euro, ce qui pourrait bénéficier au dollar.
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