Comme les rendements, le dollar américain subit les pressions liées aux anticipations de la fin imminente du resserrement monétaire aux États-Unis, ce qui le conduit à perdre environ 0,70 % de sa valeur face à un panier de devises de référence.
L'euro tire parti de cette situation, repassant au-dessus de 1,06 dollar, tandis que la livre sterling progresse de 0,3 %, atteignant 1,219 dollar après les annonces de la Banque d'Angleterre.
La livre remonte après les annonces de la BoE
La livre sterling affiche une légère hausse à 1,22 $ à la suite de la dernière décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre, qui a maintenu les taux d'intérêt inchangés pour la deuxième fois en novembre, conformément aux prévisions.
Cependant, la Banque a souligné la persistance de taux d'intérêt élevés pour une période prolongée et laissé la porte ouverte à de nouvelles hausses si les pressions inflationnistes perduraient.
Le gouverneur Bailey a également signalé qu'il était prématuré de discuter de réductions de taux, même si les perspectives économiques du Royaume-Uni demeurent particulièrement complexes.
L'inflation, restée à 6,7 % en septembre, maintient un écart significatif par rapport à l'objectif de 2 % de la Banque centrale.
De plus, la Banque prévoit une stagnation de l'économie au troisième trimestre, une croissance de seulement 0,1 % au quatrième trimestre, et une expansion de seulement 0,25 % en 2025.
L'euro à 1,06 dollar début novembre
Au début de novembre, l'euro se maintient autour de 1,06 dollar, les acteurs du marché évaluant les perspectives économiques mondiales et les orientations monétaires.
La Réserve fédérale américaine a maintenu les taux des fonds fédéraux comme prévu lors de sa réunion de novembre, signalant la fin des hausses de taux.
De même, la Banque centrale européenne a laissé ses taux d'intérêt inchangés en octobre pour la première fois en plus d'un an, tout en réaffirmant que les taux resteront à un niveau restrictif pendant un certain temps.
L'inflation dans la zone euro a connu une chute plus prononcée que prévu à 2,9 % le mois dernier, se rapprochant de l'objectif de 2 % de la BCE.
Cependant, il est de plus en plus évident que la politique de resserrement de la BCE, ayant conduit à des taux d'intérêt restrictifs, nuit considérablement à l'économie.
Les chiffres préliminaires montrent que le PIB de la zone euro a connu une contraction inattendue de 0,1 % au troisième trimestre, dépassant les prévisions de stagnation, tandis que l'économie allemande a reculé de 0,1 %.
En outre, les indices PMI d'octobre continuent de signaler des contractions dans les secteurs des services et de la production manufacturière.
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