Le dollar prend près de 0,2% face à un panier de devises de référence, signe d'une certaine prudence des investisseurs face à la crise sanitaire et aux tensions autour de Hong Kong après l'adoption par le Parlement chinois de la loi sécuritaire sur le territoire autonome.
L'euro abandonne 0,26%, autour de 1,12 dollar.
L'inflation dans la zone euro a augmenté plus que prévu en juin mais celle dite "de base", très suivie par la banque centrale européenne, a de nouveau ralenti, à 1,1% contre 1,2% en rythme annuel le mois précédent, pour s'éloigner de l'objectif de 2% de l'institut de Francfort.
De son côté, la livre reste sous 1,23 dollar, affectée par l'annonce d'une contraction plus importante qu'estimée initialement de l'économie britannique au premier trimestre, de -2,2% contre -2,0% en première lecture.
Par ailleurs, le Premier ministre britannique Boris Johnson a dévoilé mardi un plan d'investissement de cinq milliards de livres sterling pour la mise en œuvre de grands projets d'infrastructures afin de sortir le pays de la crise économique liée au coronavirus.
Le dollar atteint son plus haut niveau sur un mois
L'indice du dollar a légèrement augmenté à 97,7 mardi, le plus fort depuis le 1er juin, car les investisseurs continuent de pondérer la probabilité d'une deuxième vague d'infections à coronavirus contre l'optimisme quant à la reprise économique.
Les ventes de maisons aux Etats-Unis et les indices officiels de confiance des directeurs d'achat (PMI) des secteurs manufacturier et non manufacturier de la Chine ont amélioré l'ambiance.
Néanmoins, le nombre de nouvelles infections continue d'augmenter et certains pays sont déjà en train de retarder la réouverture, notamment plusieurs États américains et Victoria en Australie.
La livre sterling se déprécie encore dans les échanges de l'après-midi
La livre sterling s'est encore affaiblie en dessous de 1,23 $ mardi après que le premier ministre Boris Johnson ait promis 5 milliards de livres sterling pour les dépenses d'infrastructure visant à atténuer l'impact négatif du coronavirus.
Ce plan équivaut à seulement 0,2 % de l'économie britannique, décevant les investisseurs qui s'attendaient à un New Deal "positivement Roosevelt".
Le chancelier Rishi Sunak fera une déclaration budgétaire supplémentaire le 8 juillet.
La monnaie était déjà sous pression après que des données aient montré que le PIB du pays a connu sa plus forte baisse en plus de 40 ans au cours du premier trimestre de l'année, une contraction plus forte que ce que l'on pensait initialement.
Dans le même temps, les inquiétudes concernant une deuxième vague d'infections par des coronavirus se sont accrues après l'annonce à Leicester du premier blocage local complet du Royaume-Uni.
Les investisseurs ont également recherché tout nouveau développement sur les négociations de Brexit.
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