Les données encourageantes sur l'emploi aux États-Unis propulsent le dollar, qui enregistre un bond de 0,47% par rapport à un éventail de devises internationales.
Cette montée vers un gain hebdomadaire marque une rupture après trois semaines de recul continu.
Parallèlement, l'euro fléchit à 1,07 dollar, enregistrant un repli de -0,40% et prévoit également une baisse sur l'ensemble de la semaine.
La livre sterling suit la même tendance, chutant à 1,253 dollar, soit une baisse de -0,44%, et semble également sur le point de clôturer la semaine en perte.
Le dollar américain poursuit sa hausse après la publication du rapport sur l'emploi
La vigueur du dollar américain persiste suite à la publication du rapport sur l'emploi, propulsant l'indice du dollar jusqu'à 104,2 avant qu'il ne réduise ses gains pour se stabiliser à 104 vendredi.
Ce rapport, surpassant les prévisions avec près de 200 000 emplois ajoutés à l'économie américaine en novembre, a également vu le taux de chômage baisser inopinément et les salaires maintenir une croissance soutenue.
Ces résultats ont remis en question les anticipations d'un ralentissement du marché du travail américain, confirmant la résilience de l'économie face aux mesures de resserrement agressif de la Réserve fédérale.
Malgré les avancées notables du yen, une des devises pondérantes du panier DXY, l'indice du dollar a poursuivi son rebond hebdomadaire, porté par des indices suggérant une orientation plus ferme de la part de la Banque du Japon.
L'euro accentue ses pertes après la publication de données solides sur l'emploi aux États-Unis
Quant à l'euro, ses pertes se sont accentuées suite à la publication de données robustes sur l'emploi aux États-Unis.
La monnaie unique a fléchi vers la marque des 1,07 dollar, atteignant son niveau le plus bas depuis mi-novembre, les investisseurs se détournant vers le dollar après la publication du rapport sur l'emploi qui a surpassé les attentes.
Ce recul de l'euro s'ajoute aux tensions préexistantes alors que les investisseurs ont assimilé les commentaires pessimistes des responsables de la BCE.
Les indications d'Isabel Schnabel, membre de la BCE, pointent vers des hausses de taux "peu probables", notamment après le dernier rapport sur l'inflation de la zone euro révélant un plus bas de plus de deux ans en novembre.
Simultanément, François Villeroy de Galhau, également membre de la BCE et directeur de la Banque de France, a évoqué dans une publication française une désinflation progressant plus vite que prévu, suggérant la possibilité d'une réduction potentielle des taux d'intérêt en 2024.
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